Agen : A l’Agglomération, on veut soutenir la reconversion

Changer de carrière n’est plus de l’ordre de l’extraordinaire. Aujourd’hui, sur Agen, 1 demandeur d’emploi sur 4 souhaite se reconvertir. Des Lot-et-Garonnais que veut soutenir et aider l’Agglomération.

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Et si faire 40 ans de carrière au sein d’une entreprise était devenu de l’histoire ancienne ? Depuis la pandémie de Covid-19, c’est ce qui semble de plus en plus se profiler dans le monde du travail. Aujourd’hui, la reconversion professionnelle est en passe de devenir monnaie courante pour beaucoup d’actifs. Mais une reconversion professionnelle est souvent synonyme de challenge ou parfois de véritable parcours du combattant. Se reconvertir oui, mais comment, avec quelles aides, pour changer d’activité ou pour monter sa propre entreprise ? Tout autant de question auxquelles il n’est parfois pas simple de répondre seul. C’est pourquoi l’Agglomération d’Agen, conjointement avec les services de l’état,  la mission locale, Cap Emploi, le Plan local et Pôle Emploi, a décidé d’organiser ce samedi 13 mai son premier « Salon de la reconversion » au centre des congrès – Agen Agora de 9 heures à 17 heures. 

Des mentalités qui évoluent 

« Le rapport au travail n’est plus le même », commence Brice Morales, directeur adjoint de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP). « Aujourd’hui, nous avons des jeunes qui en viennent à refuser des CDI alors qu’il s’agissait du Graal il y a quelques années », poursuit Shéraze Maazi, déléguée à l’Accompagnement des Reconversions Professionnelles à la DETSPP de Lot-et-Garonne. La raison ? Aujourd’hui, pour les actifs, ce qui importe c’est de trouver un emploi « où aller avec le sourire chaque matin », appuie Eric Bacqua, membre du bureau délégué à l’emploi auprès de l’Agglomération.  Sur l’agglomération justement, 2500 personnes sont dans ce contexte de reconversion professionnelle tandis que sur la ville d’Agen, les chiffres parlent d’un demandeur d’emploi sur quatre faisant valoir cette volonté de reconversion. « Travailler 6 jours sur 7, cela ne convient plus aux gens, la société et les besoins évoluent, notamment depuis le Covid », explique Brice Morales. 

S’interroger, financer, se former, entreprendre 

Ainsi, pour guider les demandeurs d’emploi ou actifs qui s’interrogent sur leur reconversion, de nombreuses conférences seront proposées. « Le but, c’est que chacun reparte avec les réponses à ses questions », commente Shéraze Maazi. En parallèle de ces conférences auront lieu des ateliers pour identifier les clés d’une reconversions réussis mais également des séances de témoignages seront présentées pour encourager les futurs reconvertis. Des témoignages comme celui de Sylvain Mirande, ancien entraîneur au SUA et qui s’est reconverti en chef d’entreprises en tant que co-gérant de trois boulangeries « Ange ». « Quand j’ai voulu me reconvertir, j’ai eu la chance de trouver une coach qui a su m’aiguiller, m’aider et m’accompagner pour trouver ce qui me correspondait », explique Sylvain Mirande. « C’est très important d’être accompagné ».  

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