Avec l’ouverture de Netto, la zone du Boscla à Saint-Vite est complète

Près de dix ans après les premières démarches, la zone d’activités de Saint-Vite voit tous ses lots être occupés. La fin d’un long combat pour l’entrepreneur Romain Sort et pour certains élus locaux.

0 Shares

L’ouverture de cette grande surface alimentaire discount constitue la dernière pierre de la zone d’activités du Boscla à Saint-Vite. Sans un travail d’équipe, rien de tout cela n’aurait été possible.

En prenant rendez-vous avec Romain Sort pour parler de l’ouverture de la grande surface d’enseigne Netto à Saint-Vite, ce dernier tenait absolument à ce que ce moment soit partagé avec deux élus locaux : le maire Daniel Borie et le président de l’intercommunalité Didier Caminade. Cette volonté était moins une marque de politesse protocolaire que la reconnaissance d’un accomplissement collectif. Car la zone du Boscla, désormais complète avec 55 emplois et plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires générés entre Bricomarché, La Petite Française, Action et maintenant Netto, n’a pas toujours été soutenue. « Le projet d’installer un magasin de bricolage ici remonte à 2011 », révèle l’entrepreneur à la tête de plusieurs commerces du groupe Les Mousquetaires. Le tout premier permis de construire a été déposé dès l’année suivante. C’était sans compter sur la guerre des enseignes mais aussi les querelles de clocher politiques. Si certains voyaient d’un mauvais œil la création d’un nouveau pôle économique susceptible de faire de l’ombre aux autres déjà en place, Daniel Borie et Didier Caminade ont toujours été convaincus que la zone du Boscla amènerait son lot de retombées positives. « J’ai toujours défendu l’idée qu’il fallait plusieurs zones d’activités, ne serait-ce que pour être présents sur les deux entrées du bassin fumélois. A Montayral, on capte la clientèle venant du Lot tandis que Saint-Vite est parfait pour ceux qui arrivent de Tournon ou de Villeneuve », indique le président de Fumel-Vallée du Lot.

Un propos corroboré par Daniel Borie : « Si on n’avait pas porté ce dossier avec Didier, on n’en serait pas là aujourd’hui. Il a fallu se battre. Notre seule ambition a toujours été de développer des enseignes pour que le Grand Fumélois consomme ici plutôt qu’ailleurs. L’engouement pour les points de vente qui se sont installés montre que le besoin était bien réel. Il ne manquait plus qu’un commerce alimentaire, c’est chose faite. Et ce sont de surcroît des emplois nouveaux et non délocalisables. »

«Impact social positif»

Pour être tout à fait précis, la toute première implantation (Bricomarché) était en réalité un déménagement depuis Montayral. « Sauf que le nombre d’employés n’a cessé de grimper depuis l’arrivée à Saint-Vite », précise Romain Sort qui en était le gérant encore très récemment avant de céder ses parts à un nouvel adhérent. Après, la machine était lancée. Et Netto vient, en guise de « dernière pierre », compléter l’offre avec une dizaine de salariés pour commencer. Tous ont été recrutés par le biais d’un partenariat fructueux avec Pôle Emploi. « On n’a embauché que des gens issus du bassin fumélois et inscrits à Pôle Emploi. Il s’agit uniquement de contrats à temps complet. Toutes les générations sont également représentées, avec des personnes âgées de 18 à 55 ans. Il y a eu des formations internes sur place et des mises en situation au Netto de Port-Sainte-Marie. On a vraiment joué le jeu pour avoir un impact social positif », confie Romain Sort. L’achalandage du magasin répondra aussi à cette ambition puisque l’enseigne est, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, une version « discount » d’Intermarché. Entre les marques développées directement dans les unités de fabrication du groupe et les opérations de déstockage régulières, les prix se veulent très compétitifs. Un fait loin d’être anecdotique dans une période où la question du pouvoir d’achat est centrale…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

− 2 = 2