Un petit goût d’Amérique made in Lotet-Garonne. C’est le pari que s’est lancé Damien Martincingh en lançant son pop-corn 100% sud-Ouest. Une histoire qui a commencé un beau matin. « Je le dis à tout le monde, je me suis levé et je me suis dit que j’allais faire du pop-corn », raconte Damien. « J’ai vraiment pas d’explication sur le pourquoi du comment », sourit-il. Ainsi démarre l’aventure du pop-corn Lot-et-Garonnais. Après dix ans à travailler dans la grande distribution, l’Agenais est plein d’envie mais commence modestement son activité dans sa cuisine. Pour les premiers grains Oh My Pop, Damien fait ses test et ses premières commandes grâce à une machine de fête foraine.
Une succession d’évènements et de rencontres vont contribuer au développement de l’entreprise. Anne Laure Zimmer d’abord, diplômée en communication qui l’aide pour la partie marketing du projet puis Gabriele Peruzzi, directeur de l’entreprise Biopress, productrice d’huile bio qui le met en même temps en relation avec Philippe Conti, qui embarque lui aussi dans l’aventure « Oh my Pop », en tant qu’investisseur. Petit à petit, la micro-entreprise continue son développement pour devenir une SAS.
Et les premiers euros d’investissements sont bientôt un lointain souvenir tandis que des fonds sont levés et plusieurs dizaines de milliers d’euros sont investis dans deux machines venues de Russie, un des leader mondiaux du secteur. Une machine fait exploser, le fameux « pop », le grain de maïs et un caraméliseur apporte l’enrobage, sucré ou salé, au maïs soufflé. Bientôt, la multiplication des commandes et l’investissement dans les machines poussent l’entreprise à déménager et il migre dans la pépinière d’entreprises Eurêka de Tonneins. Là bas vont être développées les recettes classiques, caramel beurre salé, caramel curry…Qui seront ensuite commercialisées dans un grand nombre de supermarchés lot-et-garonnais ainsi que dans certains cinémas.
L’alliance Oh my Pop et Pap’s
Depuis peu, Damien Martincigh a délaissé la pépinière de Tonneins pour se lancer dans une nouvelle aventure au sein de l’agropole agenaise. « L’agropole, pour les entreprises agroalimentaire, c’est vraiment l’endroit où il faut être », explique le chef d’entreprise. « Même si je remercie la pépinière de Tonneins pour tout ce qu’elle a pu m’apporter ».
Partageant désormais les locaux avec l’entreprise Pap’s, Oh my Pop peut se permettre de regarder l’avenir encore plus loin. « Je voulais développer le pop-corn salé, mais ne pouvais pas spécialement investir », expliquait le fondateur de Oh My Pop. « A travers Paps, j’ai accès à une machine d’aromatisation salée pour faire des tests et voir si cela fonctionne sans prendre le risque d’investir de l’argent dans une machine pour eff ectuer ces tests. Pour nous, c’est gagnant gagnant. » Commercialisé en petit pot de plastique recyclable, cet échange de bon procédés avec Pap’s va même jusque dans les conditionnements de leurs produits respectifs. Oh my Pop va ainsi réaliser d’ éventuels tests pour ensacheter son produit tandis que Pap’s compte elle tenter de proposer des chips dans les pots qui servent pour Oh My Pop. L’avenir s’annonce radieux pour l’entreprise dont la gamme ne va pas tarder à s’agrandir pour le plaisir des gourmands du Sud Ouest
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