Agen : « D’un point de vue global, c’est une bonne année», la majorité municipale tire son bilan annuel

La rentrée est là, et la majorité municipale d’Agen fait le point sur ses engagements. Entre réalisations marquantes et ajustements nécessaires, Jean Dionis et son équipe dévoilent les succès de l’année passée tout en se préparant à de nouveaux défis. Découvrez comment l’équipe s’adapte aux imprévus et planifie l’avenir avec détermination.

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C’est la rentrée, pour les petits comme pour les plus grands. Si certains vont faire leur première rentrée, la majorité municipale y est désormais rodée et je ne change pas ses habitudes avec son bilan annuel. Et pour illustrer ses résultats, Jean Dionis et son équipe avaient une nouvelle fois choisi l’une de leurs récentes réalisations : si l’an passé la part belle avait été faite à la place Jasmin, cette année c’est aux Montreurs d’Images, qui inaugureront incessamment sous peu leur troisième salle, que s’est tenu ce « conseil de classe ». À ce jour, sur ses 120 engagements, l’équipe Dionis compte 56 % d’entre eux réalisés, 40 % en cours de réalisation et 2 % abandonnés. « Même si nous prenons ces engagements en compte, par la force des choses nous sommes parfois obligés de corriger la trajectoire », justifie le maire. « Avec le dossier de récupération des voies sur berges à l’État en échange du pont de Camélat, on rectifie le projet originel d’une piste cyclable centre-ville par exemple ». « D’un point de vue global, c’est une bonne année avec des réalisations de projets variés, comme le cinéma, les travaux de voirie, etc., et des projets plus spectaculaires, comme le pont de Camélat, dont nous assumons le fait qu’ils ont un objectif plus large, pour l’Agglo ».

Stabilité fiscale

C’est l’un des grands chevaux de bataille de l’équipe Dionis. Continuer de conserver une stabilité fiscale qui court désormais depuis 21 ans. « Nous avons choisi de conserver notre stratégie de stabilité fiscale », commence Mohammed Fellah avant de préciser. « Nous n’avons pas augmenté les taux communaux depuis 21 ans, tout en conservant un endettement assez faible avec 650 € d’endettement par habitant contre 1000 € pour les villes de la même strate ». Pour garder ce cap, la ville d’Agen peut s’appuyer sur deux leviers : l’optimisation des recettes de la ville et en « faisant des économies raisonnables tout en conservant la qualité du service public ».

Commerces, stationnement et passerelle Gauja

Et dans ces 120 engagements de l’équipe municipale, il a fallu ajuster. Notamment avec la naissance de quelques dossiers importants, comme la passerelle Gauja ou les fermetures de commerces dans les centres-villes. « Une vie municipale, c’est une vie faite de volonté et d’événements », justifie le maire. « Nous avons subi la fermeture de la passerelle Gauja par exemple, mais aujourd’hui, nous sommes en position de réaction. Nous attendons les résultats du rapport de l’APAVE et, si une réparation est possible, nous le ferons tout de suite ». Concernant les commerces, là aussi, la municipalité sait qu’elle est face à un problème dont certaines composantes sont épineuses pour les Agenais, comme le stationnement par exemple. « Tout d’abord, il faut avoir à l’esprit que les fermetures de commerces sont une problématique nationale », a tenu à rappeler la première adjointe, Clémence Brandolin-Robert, également en charge du commerce. « Nous sommes très attentifs à cela et essayons d’y remédier localement, notamment en proposant l’embellissement du centre-ville mais aussi en accompagnant les commerçants sur le plan des animations, etc. » Quand est abordée la composante du stationnement dans ce problème, l’équipe municipale se veut claire : « C’est un élément important, mais ce n’est pas le premier élément du problème », tranche Jean Dionis. « L’élément numéro 1, c’est le changement des habitudes de consommation. » La mairie concède néanmoins réfléchir à élargir le stationnement sur le plan des infrastructures en ayant commandé une étude pour l’agrandissement du parking Indigo de la gare, mais en ce qui concerne l’extension de la gratuité du stationnement, pour la mairie, c’est une fausse bonne solution.

« Nos engagements, c’est un contrat que l’on respecte, pas de la com ».

D’ici la semaine prochaine, la majorité municipale se réunira en séminaire. Le but ? « Arrêter une liste de projets que nous livrerons au 31 décembre 2025 », explique Jean Dionis. « Nos engagements, c’est un contrat que l’on respecte, pas de la com ». Ainsi, la place Fallières, l’école Langevin, les travaux de voirie, la piétonnisation de la rue Jules Ferry, la médiathèque et d’autres seront réalisés d’ici là. « Concernant d’autres gros projets, il faudra compter sur les prochains mandats, comme l’important projet du musée, la place du Pin ou encore la piétonnisation du quai de Dunkerque. Ce sont des projets lancés ou qui seront lancés mais qui demanderont plus de temps. »

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