Agen : « On essaie de croire au manifestation pour faire revenir les clients »

À l'approche de la Toussaint et des fêtes de fin d'année, Agen multiplie les efforts pour dynamiser son centre-ville. Grande roue inédite, animations festives, parking gratuit : tout est pensé pour séduire habitants et visiteurs, malgré des défis de propreté et de stationnement soulevés par les commerçants.

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En cette fin d’année, la municipalité d’Agen redouble d’efforts pour rendre le centre-ville plus attractif, notamment à l’approche des vacances de la Toussait et des fêtes de Noël. Pour la première fois à Agen, une grande roue sera installée sur la place Jasmin du 9 au 24 décembre, offrant une expérience inédite aux habitants et visiteurs. Halloween va marquer le premier temps fort de cette fin d’année avec des animations originales comme le « Labyrinthe des Monstres » sur la place Foch, ainsi que des activités interactives comme une chasse aux araignées en plein centre-ville, engageant à la fois commerçants et famillesSymbole de fête et de convivialité, cet événement vise à dynamiser la ville durant cette période clé, avec des tarifs abordables (2,50 euros) et des tickets que les commerçants pourront offrir à leurs clients.

L’inauguration des illuminations de Noël, prévue pour le 29 novembre, promet également d’attirer un large public. Ces initiatives visent à renforcer l’ambiance festive et à soutenir l’activité commerciale locale. Le traditionnel marché de Noël, installé devant la Cathédrale Saint-Caprais dès le 30 novembre, viendra compléter cette offre événementielle.

Une stratégie de stationnement incitative

Pour soutenir le commerce local, la mairie poursuit sa politique de stationnement gratuit à des moments clés. Ainsi, les trois premiers samedis de décembre, habitants et visiteurs pourront profiter de deux heures de stationnement gratuit dans les parkings couverts de la ville entre 14h et 19h. L’objectif est de faciliter l’accès aux commerces, un enjeu crucial, notamment à l’approche des fêtes. Néanmoins, il ne s’agit là que d’une offre valable sur les parkings en ouvrage de la société Indigo. « Le problème avec le fait d’étendre ce dispositif aux places de stationnement en centre-ville, c’est que cela serait contre-productif et nuirait à l’image d’accessibilité que l’on souhaite transmettre, en favorisant la présence de voitures ventouses des habitants. », justifie Clémence Brandolin-Robert, rejointe par Sylvain Dabos, président de l’Union des commerçants et des artisans d’Agen : « On essaie de croire au manifestation pour faire revenir les clients. Je ne suis pas sur que le parking ne soit pas le problème principal. »
Pourtant, sur ce point là certains commerçants du centre-ville interrogé souligne que, pour beaucoup de leurs clients, il s’agit là d’un obstacle majeur. « Il y a quelques mois, j’ai lancé un sondage auprès de mes clients sur les réseaux sociaux en leur demandant de me donner l’une des raisons qui faisaient qu’ils venaient moins en centre ville », explique cette pâtissière du centre-ville. « La grande majorité m’a répondu une chose : le stationnement ». 

Propreté et sécurité 

Si le centre-ville s’illumine pendant les fêtes, la question de la propreté reste un sujet préoccupant. Les commerçants des Cornières déplorent une gestion insuffisante des déchets et des déjections canines. « Sous les cornières, une personne a déposé de la viande sur les barrière de ville. Cela n’a pas bougé avant 19 heures !  On ne fait rien pour les cornières », interpelle cette commerçante. « Les gens de la propreté ne font rien : pourtant, pour le Tour de France c’était nickel, les équipes passaient matin midi et soir ! » Cette même commerçante a également soulevé le problème de marginaux insistants qui repoussent parfois la clientèle, de peur se faire aborder. Un constat auquel Clémence Brandolin-Robert a opposé la multiplication des interpellations et le maintien de la pression de la part de la mairie pour renforcer la sécurité du centre vill
Une autre commerçante de la rue Émile Sentini soulève également le problème des pigeons. « Déjà que ce n’est pas toujours évident, les clients qui s’attablent en terrasse doivent parfois éviter les déjections qui tombent sur le coin de la table et les propriétaires ne font rien ». Un problème que reconnait l’adjointe en précisant que les municipalités ont désormais les mains bien plus liées sur certaines méthodes pour gérer les populations de pigeons. 

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