Au vu de la forme actuelle des deux équipes, de l’ambition des Montois et l’accueil qu’ils auront chez eux par leurs supporters, le SUA ne part pas favori dans ce match de barrage. Pourtant, les Agenais, aussi inconstants qu’ils ont pu être cette saison, sont tout de même venus à bout des montois à deux reprises, à Armandie, comme à André-et-Guy-Boniface. Le premier face à face, le 20 octobre 2022, voyait les Agenais avancer en pleine bourre après une grosse victoire sur la pelouse de Biarritz. Même avec une équipe remaniée, le SUA parvenait à surmonter des Montois répondants dans l’impact, mais plus dépourvus de solutions quand le rythme s’accélérait. Agen avait ainsi largement dominé dans un domaine : l’efficacité. Chaque ballon tombé ou prolongé au pied avait été justement exploité par les Agenais, profitant du désordre crée pour écarter le jeu et punir les Montois. Situation identique pour la touche et la mêlée. Chacun de ces domaines avait récompensé le travail de sape agenais. En clair, c’est un SUA performant dans tous les secteurs qui avait pris de vitesse les Montois.
Rebelote à Armandie
En février de cette année, Les Agenais accueillaient des Montois revanchards à Armandie. Cette fois, la tendance avait changé. Les hommes de Bernard Goutta se retrouvaient pénalisés à de nombreuses reprises en première période. Ce qui était le jour et la nuit avec le match aller se transforme en une situation de déjà-vu. Comme en octobre, le SUA se met à scorer sur ses sorties en mêlée, quand il accélère le rythme dans les 22 adverses, et encore une fois, lors de ballons échappés par les Montois ou sur des rebonds hasardeux. Après 11-33 au match aller, c’est un 41-19 qu’affiche le tableau des scores, soit deux bonus offensifs contre l’une des meilleures formations de Pro D2. En clair, c’est dans le désordre, la prise d’initiative en rythme que le SUA est devenu la bête noire de Mont-de-Marsan. Des éléments qui ne sont pas pour autant d’actualité pour le manager Bernard Goutta. « le seul danger que l’on peut avoir, c’est de penser que nos précédentes victoires contre eux vont nous faciliter la tâche. Un match de phase finale est forcément différent, compte tenu de l’enjeu et de l’environnement autour. Gagner une équipe trois fois dans la même saison, c’est un beau challenge et cela serait fabuleux, mais on n’y est pas encore ».
Laisser un commentaire