Logement : à Saint-Vite, de l’habitat social pour garder toutes les classes ouvertes

Le bailleur social Habitalys porte un programme de quatre logements en cœur de village, un souhait de la commune pour attirer des familles.

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Avec quatre logements, la future résidence Berge du Dor à Saint-Vite n’est pas l’opération la plus spectaculaire du département. Anecdotique ? Certainement pas. Ce projet est une belle illustration de ce que sont les HLM d’aujourd’hui en milieu rural. L’office public Habitalys, aux commandes ici, est présent dans plus d’un tiers des communes du Lot-et-Garonne, dont des petits villages comme celui-ci, niché au cœur du bassin fumélois, avec moins de 1200 âmes. Pas question donc d’y implanter une « barre » comme à l’ancienne, mais plutôt de petites maisons individuelles avec jardin. Le travail réalisé main dans la main avec la municipalité de Daniel Borie a permis de lancer la construction de ce modeste ensemble immobilier. « Un travail de longue haleine, commencé dès 2003 », rappelle le premier édile Daniel Borie, avec des acquisitions de parcelles et d’immeubles, la démolition de l’ancienne école privée, la refonte de la voirie… Une succession de manœuvres destinées à remodeler un quartier sur le long terme.

Des logements recherchés par les familles

Alors que la première pierre vient tout juste d’être posée, Daniel Borie entrevoit déjà les bénéfices pour Saint-Vite. « Ces habitations nous permettront d’héberger de nouvelles familles et maintenir toutes les classes ouvertes », sourit le maire mais sans aucune ironie puisqu’il va même jusqu’à aborder la question de « la natalité en baisse ». C’est donc dans cette optique que le terrain s’étalant sur un peu plus de 2100 m2 a été cédé pour 1 euro symbolique. « C’est l’une des clés pour qu’un bailleur puisse trouver le bon équilibre financier et réaliser des logements de qualité, dans le respect de toutes les dernières normes », explique Thomas Bouyssonnie, conseiller départemental et président d’Habitalys. Les quatre habitations se présentent sous la forme de deux T3 d’environ 67 m2, et deux T4 d’environ 85 m2. Chacune dispose d’un vrai jardin, d’une terrasse et d’un garage. Des configurations particulièrement recherchées par les familles, monoparentales ou non, avec enfants. Selon la situation des ménages et leur niveau de précarité, les loyers s’échelonneront entre 412 € et 560 €. « Ces loyers attractifs permettent de pouvoir démarrer sereinement dans la vie », souligne Daniel Borie. L’architecte Bernard Ruis est parvenu habilement à contourner les contraintes de constructibilité (zone inondable avec le Dor qui se jette dans le Lot à une centaine de mètres du site) pour proposer un lotissement bien intégré dans son environnement. « On peut noter ici le bon sens dans la maîtrise du foncier pour un aménagement cohérent du quartier », relève Thomas Bouyssonnie.

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