
Il y a un peu plus de sept mois, le Défi 47 franchissait pour la toute première fois la barre symbolique du millier de participants (1064 exactement). Un score plus que réjouissant pour des organisateurs dévoués, aux côtés d’une impressionnante cohorte de 120 bénévoles. Organiser une cyclosportive de cette ampleur est un sacré défi, c’est le cas de le dire. Chaque édition glane de nouveaux adeptes et la neuvième est d’ores et déjà annoncée comme celle d’un nouveau record. Les chiffres sont lâchés : 1200 personnes sont attendues le dimanche 12 avril prochain du côté de la Myre-Mory à Villeneuve-sur-Lot, véritable quartier général de ce grand évènement populaire.
Un lieu de départ et d’arrivée identique, avec un grand village des partenaires débordant d’animations, mais 80% de nouvelles routes. « On tient absolument à ce que les participants les plus fidèles trouvent un attrait chaque année », confirme Jean-Jacques Massou, le chef d’orchestre du Défi 47. Le départ en direction du centre-ville empruntera cette fois le pont de la Libération et passera ainsi devant la tour de Paris et les allées Georges-Leygues avant de prendre la direction de Casseneuil. « On tient à ce que la course soit visible par les Villeneuvois », enchaîne Jean-Jacques Massou. Le grand final, quant à lui, passera par Lascrozes après avoir enchaîné quelques temps plus tôt les virages mythiques du Mont Pujols. De jolis pourcentages pour bien se dégourdir les pattes.
De belles routes et paysages

« Nous cherchons avant tout des paysages et des belles routes », assure l’organisateur en chef. Que les moins adeptes des grosses pentes se rassurent : le format balade de 30 km est renouvelé, avec un tracé quasi exclusivement plat. Pour les autres, trois formules au choix : l’incontournable 47 km non chronométré et les deux épreuves plus compétitives sur 80 et 130 km. Chaque participant se verra offrir un panier d’accueil avec des produits locaux et quelques cadeaux. Car c’est ça aussi l’esprit du Défi 47. La manifestation séduit des cyclistes amateurs d’un grand nombre de départements français et même de l’étranger, avec toutes les retombées économiques positives. « 26% des participants sont arrivés la veille, avec très peu de camping-caristes. Cela signifie des nuitées pour les hébergeurs locaux », souligne Jean-Jacques Massou. Fort d’une logistique parfaitement maîtrisée, de partenariats associatifs renforcés (Emmavie, Lola & Cie, Solincité, Tennis Padel Villeneuvois, RCV XV), d’un grand soutien des collectivités territoriales et d’un engouement croissant, le Défi 47 semble inarrêtable. Et bonne nouvelle, le jeune Girondin victime d’une grave chute lors de la dernière édition avec un passage dans le coma, va beaucoup mieux et a annoncé sa présence le 12 avril 2026.
Des pistes de développement //
En plus de voir sa fréquentation augmenter d’année en année, le Défi 47 laisse déjà entrevoir de nouvelles idées pour attirer de nouveaux participants. « Nous travaillons sur des projets de déclinaison vers d’autres disciplines », révèle Jean-Jacques Massou. La première, c’est le « gravel », un hybride entre le cyclo-cross et la pratique traditionnelle sur route qui emprunte différents types de sentiers. La seconde discipline est celle de « l’ultra-distance » avec des parcours de 200 à 500 kilomètres d’une seule traite. « Pourquoi pas le week-end de la fête des bastides », propose Jean-Jacques Massou qui a, visiblement, déjà bien étudié la question.
Renseignements //
Infos et inscriptions sur www.defi47.fr





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