Un Plan collège qui se déroule sans accroc

La présidente du Conseil départemental s’est rendue mardi 14 septembre dans l’établissement villeneuvois Anatole-France pour faire le point sur le déroulement de la rentrée, l’avancement du plan collèges 2020-2025 et les nouvelles mesures à destination des élèves.

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Pour le bien de nos chères têtes blondes, on ne regarde pas (trop) à la dépense. C’est ainsi que le Conseil départemental de Lot-et-Garonne a mis en place un ambitieux « plan collèges » sur la période 2020-2025 dotée d’une coquette enveloppe de 77 M€. A la fin de cette année civile, plus d’un quart de cette somme aura déjà été engagé. Entre opérations de grande envergure (extension de cuisine, constructions de salles), travaux de toitures, petites réfections et aménagements divers, l’été fut très studieux du côté des équipes de chantier dans l’optique d’être en place pour la rentrée des classes. « Le programme avance comme nous le souhaitons », confie la présidente Sophie Borderie qui fait de la « réussite éducative » l’une des priorités de son mandat. Il reste néanmoins beaucoup à faire. L’élue socialiste s’est donc rendue en ce symbolique mois de septembre dans l’un des établissements particulièrement ciblés pour le prochain exercice : Anatole-France à Villeneuve-sur-Lot. A lui seul, ce collège mobilisera 1,6 M€ pour, entre autres choses, améliorer le confort thermique (isolation par l’extérieur) et mettre aux normes l’accessibilité. Sur place, Sophie Borderie a pu recueillir la parole du personnel, aussi bien pour constater le positif que relever les points problématiques comme la présence d’infiltrations, une vie scolaire mal pensée ou l’impossibilité de mettre en place le tri des déchets à la cantine… « Avec notre service éducation, on tient à rester le plus à l’écoute possible pour corriger au plus vite ce qui peut l’être », indique la présidente du CD47..

Des ordis et des Hommes

Cette rentrée est aussi la première à voir la mise en œuvre du « plan e-collège », promesse électorale de la majorité réélue en juin. Le renouvellement du parc informatique, le raccordement au très haut-débit, un nouveau serveur centralisé… Cela inclut aussi bien entendu tout le nécessaire pour l’enseignement à distance, entre matériel mobile et dispositifs de visio-conférence. Les premières leçons tirées de la crise sanitaire ne sont pas restées au fond d’un placard.

Le numérique est une chose, l’humain en est une autre. Et là non plus, le Département ne déserte pas. « L’an passé, nous avions renforcé 11 établissements avec des agents ATTEE supplémentaires pour assurer la plus grande sécurité aux élèves. Nous avons décidé de prolonger ces renforts », précise Sophie Borderie.

La cantine plus qualitative et plus accessible

Du côté des repas, le dispositif « Du 47 dans nos assiettes » continue de monter en puissance. Le 100% origine locale pour les produits frais a déjà été atteint. Le Département vise maintenant les 20% de bio d’origine locale. Pour ce qui reste en surgelés, l’ensemble de la gamme passe en bio. Par ailleurs, afin d’accentuer la politique du « fait maison » en salé et en pâtisserie, certaines denrées passent en « prêt à cuire ». Concernant le gaspillage, l’objectif assigné aux cuisiniers est de tomber au plus vite sous la barre des 5% (contre 10% à l’heure actuelle et 30% il y a quelques années). Tout ceci accompagné d’une baisse du prix des repas afin de soutenir le pouvoir d’achat des familles. Dans les 24 collèges publics, la majorité a déjà acté une diminution de 15% cette année avant une nouvelle baisse identique en septembre 2022.

Enfin, le « chèque asso » de 50€ pour les boursiers (environ 4900 jeunes) boostera l’engagement dans des structures sportives, culturelles et artistiques.

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