Covid-19 : Fermeture des discothèques pour 4 semaines

Parmi les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement hier, la fermeture des discothèques fait grincer des dents les professionnels du secteur. Les syndicats départementaux parlent de

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Le virus continue sa progression fulgurante sur tout le territoire. Le Lot-et-Garonne est toujours le plus touché de la région, avec un nouveau triste record à la clé. Au 3 décembre, le taux d’incidence passe la barre des 650 pour 100 000 habitants. Résultat direct de cette dégradation nationale, de nouvelles mesures ont été annoncées par le gouvernement. Dans les écoles déjà, le protocole sanitaire se renforce, avec un passage au niveau 3 dans les écoles primaires, obligeant de nouveau le port du masque en intérieur et extérieur. Toujours concernant les plus jeunes, la vaccination des 5-11 ans à risque sera ouverte à partir du 15 décembre. Et si la réservation d’un créneau était de nouveau rendue obligatoire pour obtenir sa dose, les 65 ans et plus y ont désormais accès sans rendez-vous, quel que soit le centre. Le télétravail revient en force avec une demande de mobilisation de « toutes les entreprises qui le peuvent », pour étendre le dispositif deux à trois jours par semaine.

Retour du Fonds de Solidarité ?

Enfin, les discothèques fermeront leurs portes pour 4 semaines à compter du 10 décembre, cinq mois seulement après leur reprise d’activité. Les syndicats départementaux n’ont pas tardé à réagir. Pour eux, ces mesures « assombrissent plus encore les perspectives des professionnels du secteur. » Ils déplorent aussi l’annulation de nombreux évènements d’entreprise en cette fin d’année, suite aux recommandations de l’Etat pour endiguer cette cinquième vague. « Ces professionnels sont sacrifiés alors qu’ils assurent le contrôle de l’identité des clients en plus du pass sanitaire par du personnel assermenté, évitant ainsi les fraudes. (…) Les pertes de chiffre d’affaires s’accumulent tout comme les dettes, certains sont à l’agonie », déplore Jean-François Blanchet, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie du Lot-et-Garonne. Les syndicats demandent le rétablissement d’urgence du Fonds de Solidarité, le retour de l’activité partielle et les exonérations des charges en plus de l’aide « coûts fixes » simplifiée. De son côté, Jean Castex a assuré que les entreprises concernées seraient « accompagnées économiquement ».

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