Déviation d’Artigues : « Tous les obstacles ont été levés » selon Daniel Borie

Le vice-président du Département, en charge de l'aménagement du territoire, des infrastructures et de la mobilité dit son optimisme pour le projet de contournement d'Artigues

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Quidam l’Hebdo : Comment s’est passée la fin de la concertation ?

Daniel Borie : On a délibéré en avril dernier, après diverses réunions en préfecture pour que les élus puissent se prononcer et des consultations auprès des administrés. Le choix a été relativement évident même s’il y a toujours des mécontents, impactés par le nouveau tracé. On peut les comprendre. Nous veillerons scrupuleusement à créer le moins de nuisances possibles. On a expressément demandé à ce que les futurs riverains de la RN21 en soient préservés par des protections phoniques. Au-delà des cas individuels, les enjeux sont grands, il s’agit de désenclaver le Villeneuvois et le Fumélois, de fluidifier et sécuriser le trafic.

Q. H. : Quels étaient les atouts du tracé court n°1, qui fait désormais référence ?

D. B. : Déjà, qui dit court, dit moins cher. Et c’est aspect n’est pas sans importance. Il faut quand même rappeler que sans le concours du Département à hauteur de 26% sur cette route qui est du domaine de l’Etat, le projet n’aurait jamais pu se faire. Ce tracé était aussi le plus plébiscité par les habitants. Enfin, il se prêtait bien à un développement futur des mobilités douces.

Q. H. : Reste-t-il des obstacles susceptibles d’entraver sa construction ?

D. B. : Je pense sincèrement que tous les obstacles ont été levés. La concertation a permis de faire le tour du sujet. Des solutions satisfaisantes ont pu être apportées aux différentes réserves émises. La Cour des comptes est aussi passée par là. Nos budgets sont contractualisés, on est prêts et dans les clous. C’est un dossier bien fi celé, je ne vois pas ce qui pourrait faire dérailler ce projet. Concernant l’inflation et la hausse des prix des matières premières, nous sommes parés pour encaisser une hausse de l’ordre de 15%.

Q. H. : Quel est donc le calendrier maintenant ?

D. B. : Le comité de pilotage doit se réunir en novembre et dévoilera un échéancier précis. L’enquête publique devrait commencer en 2024. On attend les premiers coups de pelles en 2027 et la mise en service début 2029. On est dans un pays où l’administratif prend bien plus de temps que les travaux…

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