Avec plus de 14 000 emplois, le champ de l’ESS (économie sociale et solidaire) représente près de 15 % des effectifs salariés en Lot-et-Garonne. Son processus s’étend sur des domaines très divers comme la transition énergétique, le numérique, le réemploi de mobilier ou de matériaux, services… Il en va donc de soi pour le Conseil départemental de Lot-et-Garonne de promouvoir ce « modèle économique peut bénéficier à la résilience du territoire, tout en produisant des richesses durables bienveillantes », pour la présidente Sophie Borderie. Ainsi, le Département, continue d’associer les Lot-et-Garonnais au monde de l’entreprise qui les entoure au travers d’une initiative encore jamais vue en France : l’accès au dispositif Yuzu. Tenant son nom dans le leitmotiv de « donner du pep’s aux projets engagés », cette plate-forme servira d’outil de financement local et participatif pour les projets citoyens du département. « Un grand nombre de citoyens veulent trouver des solutions pour mener à bien leurs projets sociaux », ajoute le vice-président du Conseil départemental Michel Masset.
Sur un modèle d’abondement
Soutenu par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Yuzu fonctionne sous le format d’appels à projets. Alors proposé sur la plate-forme, le projet sera analysé par un jury qui aura la charge d’en sélectionner afin de les guider vers une campagne de levée de fonds sur cette même plate-forme. A partir de là, si vous souhaitez soutenir financièrement le projet, deux solutions s’offrent à vous : le don avec contreparties, car, le financement atteint, le Conseil départemental abondera cette même somme jusqu’à 3000€. Ensuite, il y a l’investissement. Comme pour les dons, le Département abondera la participation des citoyens avec un montant maximal de 20 000€ par dossier. A noter qu’il est d’ores et déjà conseillé de référencer vos projets sur Yuzu, les campagnes de levées de fonds ayant lieu entre juin et septembre 2023. Cette action est apparue comme « le meilleur moyen de donner de l’ampleur aux projets citoyens, en leur donnant une plus grande notoriété et sans passer par la case des banques qui ne sont pas toujours prêtes pour les aider », confirme la vice-présidente Christine Gonzato-Roques. La Région, qui a déjà alloué 400 000€ à l’économie sociale et solidaire dans son budget, surveille attentivement le dossier lors d’une phase test les six premiers mois. Un déploiement à l’échelle régionale pourra ensuite être considéré à partir du second semestre de l’année.
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