Agen : Cubi et Ulysse refont une beauté au Campus Numérique

A Agen, les street artistes Ulysse et Cubi ont finalisé leur projet : habiller le Campus Numérique avec une fresque colorée.

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« Graphiquement, on était assez libres, il fallait juste qu’il y ait écrit Campus Numérique 47 quelque part ». Cubi et Ulysse, ce sont les noms d’artistes qui se cachent derrière la nouvelle fresque de 91m2 recouvrant un des bâtiments du Campus Numérique 47. La bâtisse étant inutilisée, l’institution avait fait appel à eux pour rajeunir la façade. C’est maintenant une illustration colorée qui peut être aperçue lorsque l’on emprunte l’Avenue Jean Jaurès à Agen. Le projet a mis un certain temps à éclore selon Ulysse et Cubi à cause de divers problèmes techniques mais il a vu le jour il y a deux semaines environ. Les seules difficultés auxquelles ont dû faire face les deux street artistes ont été les contraintes physiques de la façade côté avenue Jean-Jaurès et celle d’intégrer le logo du Campus Numérique à la fresque. « Nous avons fait une proposition chacun et ils en ont choisi une. Nous travaillons une maquette à l’avance sur ordinateur ». Ulysse explique les choix graphiques : un dessin abstrait pour ne pas être « intrusif » et coller avec l’environnement. Orange, bleu clair, violet… l’objectif était de rester visible sans être agressif avec un « style minimaliste ». Les plus attentifs peuvent alors apercevoir ondes et pixels qui rappellent l’univers du campus.
Avant de s’y mettre, les artistes sont passés par une phase de préparation et de nettoyage de la façade. Pour arriver à bout de l’oeuvre, ils se sont munis d’échelles et de beaucoup de peinture. Une projection d’image sur le mur était également nécéssaire : pour être uniformes, les lettres centrales que Cubi et Ulysse avaient imaginées ont été exposées sur la façade en guise de modèle.

Un projet propulsé par la Streetarterie

Il y a 6 ans environ, l’association la Streetarterie a vu le jour. Elle a pour but de « promouvoir l’art urbain ». Les artistes se regroupent autour d’un projet qui leur a été commandé et choisissent ensemble la personne qui sera chargée de le réaliser. Pour Cubi, « la force de l’association c’est que, certes individuellement nous avons des capacités, mais en asso, j’ai l’impression que nous devenons une entité avec peut être plus crédibilité. Je ne sais pas comment dire cela mais on a plus de poids avec l’association ». Dans le Lot-et-Garonne, « même s’il y a un peu ce côté campagnard, les artistes urbains ont envie de montrer qu’il y a quand même cette culture-là. Il y a des gens qui savent faire des choses ! » Des institutions font appel à eux comme l’a fait le Campus Numérique avec l’envie de « quelque chose de moderne et d’un peu frais pour égayer ce bâtiment qui s’abimait tout en améliorant notre visibilité » comme l’explique Sylvie Guerre, directrice adjointe du Campus Numérique 47.

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