Lot-et-Garonne : le PCF lance deux candidats dans la course aux sénatoriales

Fin mai, l'antenne départementale du Parti communiste a révélé ses deux candidats en lice pour les élections sénatoriales de septembre. Ce sont Colette Duynslaeger et Gilles Lucmarie qui défendront les couleurs du groupe.

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C’est sous la direction de son nouveau président Guilhem Mirande, installé à la tête du PCF 47 en mars dernier, que s’est tenue fin mai la présentation des candidats aux élections sénatoriales 2023. Une volonté de rejoindre le Palais du Luxembourg qui tient du sentiment d’inactivité du gouvernement quand il s’agit de gérer les collectivités locales. « Au nom d’une illusoire réduction de la dépense publique, pourtant très utile aux populations et aux territoires, le gouvernement abandonne une large part de ses missions de service public, les collectivités locales sont laissées seules face à l’urgence écologique, sociale et économique. Les moyens alloués pour agir face à l’urgence climatique sont insuffisants. Nos services de santé, nos hôpitaux et leurs personnels, sont à bout de souffle, avec de graves conséquences sur la vie de la population. Nos écoles ne sont pas mieux loties. La formation professionnelle est mise au service des objectifs de profit des grands groupes. L’enseignement général est laissé à l’abandon, au point que l’on parle une fois encore d’une nouvelle « génération sacrifiée ». Les transports, si essentiels dans nos territoires ruraux, sont insuffisants. »

Redonner de l’élan au territoire

Pour faire remonter à Paris les problématiques du Lot-et-Garonne, le PCF a décidé d’envoyer dans la course aux sénatoriales : Colette Duynslaeger, élue au conseil municipal de Barbaste, syndicaliste et Gilles Lucmarie en tant que suppléant, ancien adjoint au maire de Marmande. S’ils sont élus le 24 septembre, ces derniers ont prévu de siéger dans le groupe communiste républicain citoyen et écologiste (CRCE). Des candidats qui promettent de rester mobilisés pour imposer des choix qui privilégient l’humain et l’environnement écologique, économique et social, du local au national. « Même avec leur bonne volonté, maires et élus locaux de nos territoires ruraux sont désemparés et nombreux sont ceux qui jettent l’éponge Ils sont désabusés par la double injonction contradictoire de l’Etat. D’un côté, le gouvernement délègue de plus en plus de missions qui relevaient de sa compétence aux collectivités locales. De l’autre, on leur impose l’assèchement de leur financement avec la baisse de la dotation forfaitaire, la suppression de la taxe économique et de la taxe d’habitation qui les privent d’une ressource dynamique », assurent-ils. A noter que pour les accompagner tout au long de leur candidature, Jean-Jacques Mirande, élu au conseil d’agglomération d’Agen et Raymond Girardi, maire d’Argenton, président de la Communauté de communes des Coteaux et des Landes de Gascogne, s’assureront de la direction de la campagne électorale.

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