Lot-et-Garonne : Une semaine pour promouvoir le bio 

Alors que le marché du bio semble s’essouffler dans le contexte actuel, le Département du Lot-et-Garonne veut continuer à promouvoir la filière du 20 au 25 novembre.

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Ne pas rester les bras croisés et continuer à promouvoir la filière et les produits bio. C’est ce qu’entend faire, pour la 2ème édition, le Département du 20 au 25 novembre avec le retour de la Semaine de la bio en association avec Interbio Nouvelle Aquitaine, l’association interprofessionnelle bio régionale, et Agribio 47. « Même si on dit partout que le bio est en perte de vitesse, il n’y a pas de remise en cause dans le soutient porté au label bio par le Département », affiche d’emblée Joël Hocquelet, vice président en charge de l’agriculture et de la forêt. Pendant une semaine, les exploitants et la filière agriculture biologiques seront mis à l’honneur dans les magasins et rayons bio du département. Un département qui, certes a été dépassé il y a peu par ses voisins Girondins et Périgourdins, mais fut longtemps une des figures de proue du bio avec, aujourd’hui encore quasiment 43 000 hectares exploités en bio soit 15,3% des surfaces agricoles cultivées.
« Nous avons la chance d’avoir un département historiquement lié à la filière bio où l’on trouve aussi bien du produit bio brut que du produit bio transformé », expose Thomas Breuzet, président du groupe Quinoak et administrateur d’Interbio NA. « Cette deuxième édition est un moment clé, c’est une véritable mise en valeur de la richesse de la filière ».

Faire du bio un réflexe 

« Il y a un vrai travail de communication à continuer pour éclairer le consommateur dans la nébuleuse autour des labels », déclare Philippe Leymat, président de l’Interbio NA. « Il faut multiplier les exemples et l’un des meilleurs leviers, c’est celui de la force publique qui soit montrer l’exemple. » 
Pour montrer l’exemple justement, 7 établissements scolaires, intégrés dans le programme « du 47 dans nos assiettes », du département utilisent entre 22 et quasiment 31% de produits bio, locaux et issus de circuits courts dans les cantines scolaires. « Il y a plus d’achats de produits bruts qui sont transformés sur place grâce à des chefs engagés », continue Thomas Breuzet, « Cela permet des débouchés supplémentaires car les familles se disent que si on peut utiliser des produits bios sur de la restauration collective, c’est encore plus simple de le faire à la maison ! » 
«  Le bio est fragilisé mais pas brisé », poursuit Irène Carrasco, présidente d’Agribio 47. « L’arbitrage du consommateur n’est pas le seul en cause, il faut aussi que le bio donne envie, qu’il ait une image de modernité et le client a besoin de comprendre la valeur ajoutée entre un produit bio et un produit conventionnel. » 

Un marché festif 

Le point d’orgue de cette Semaine de la bio se tiendra le 25 novembre dans la cour de l’hôtel du Département et les équipes organisatrices y espèrent une aussi belle mobilisation que l’édition passée. Une trentaine de stands de producteurs et entreprises bio du 47 : du miel, des pâtes sèches, des produits végétaux à base de sauna, du Kombucha, du safari, des confitures, des chips, du pop-corn, vins, savons et bien d’autres. De quoi découvrir aussi, au-delà des produits, tous les exploitants qui font vivre la filière à travers le département (qui compte tout de même plus de 1000 exploitations sous le fameux label).
Des animations, dégustations et un espace de restauration sur place (à l’abri) seront également de nouveau proposés. Et nouveauté 2023, un espace pépiniériste bio sera également présent sur site pour emporter un petit peu de bio dans son jardin ! 


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