Agen : à Camélat, des engins de chantier ont été sabotés par un groupe anticapitaliste

Il y a quelques jours, le GIEC (Groupe d’Idéalistes Enrayant le Capitalisme) a saboté des engins de chantier sur le site de Camélat pour faire valoir certaines revendications.

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« Il y a quelques jours, nous avons enrayé les moteurs de toutes les machines sur le chantier NGE du Pont et du Barreau de Camélat reliant Brax à Colayrac-Saint-Cirq près d’Agen. » En ce début de semaine, le GIEC revendiquait ses actes par voie de communiqué, tout en en précisant la motivation : « Nous avons voulu montrer notre soutien à la lutte contre l’A69, en sabotant les jouets dévastateurs de cette entreprise. Il nous a semblé opportun de viser ce chantier qui devrait être inauguré en grande pompe en mai prochain, pour
montrer que les monstres du BTP ne sont en rien intouchables. Nous avons apprécié introduire des produits abrasifs dans tous les réservoirs d’huile et de carburant des machines présentes sur la zone. Cela permet
à l’entreprise de participer à son autodestruction et ce n’est pas sans nous faire rire : plus NGE continuera les travaux, plus ses machines en fonctionnant se détruiront de l’intérieur, plus elle perdra de l’argent en cherchant à en gagner. »

Photo GIEC

En cause, l’A69 et la future LGV en 47

A eux de poursuivre : « Nous avons donc ciblé ce chantier, car ce pont est à la croisée de deuxprojets dévastateurs. En plus d’être lié à la construction de l’autoroute Toulouse-Castres via son principal promoteur NGE, il est aussi le premier ouvrage d’art de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui se construit dans le Sud-Ouest (Bordeaux-Toulouse/Bordeaux-Dax). En effet, cet enjambement de la Garonne, est le prémisse de la route qui desservira la prochaine « Gare d’Agen » construite essentiellement pour accueillir la LGV. Cette dernière implique 4800 hectares de terres artificialisées, 14 milliards de dépenses à minima (financé en partie
par le contribuable via une taxe, la TSE), des dizaines de maisons expropriées puis détruites et on vous passe les détails. »
Alors que le groupe anticapitaliste conclut en appelant à « une massification de la conspiration », l’Agglomération d’Agen, elle, a qualifié l’acte « d’épiphénomène ». Toutefois, pas de quoi retarder le chantier qui sera terminé à l’aube du mois de mai pour être présenté le 4.

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