
Lors de l’assemblée générale du 17 février, l’association French Tech 47 a élu Clément Faure, fondateur de la start-up Morphaius, à la présidence. Cette décision s’inscrit dans la logique de l’innovation portée par Morphaius, qui développe des solutions d’intelligence artificielle visant à optimiser les processus d’entreprise, un domaine dans lequel l’association voit une réelle pertinence pour le futur de la tech.
Q.A. : D’où vient votre intérêt pour la technologie et l’intelligence artificielle ?

Clément Faure : C’est un peu bateau, mais j’ai toujours été passionné par la technologie avec mon frère, qui est aussi cofondateur de Morpheus. L’intelligence artificielle, en revanche, c’est venu plus récemment, avec l’émergence des IA génératives. Nous avions déjà conçu des outils en interne pour une autre entreprise, et nous avons eu le déclic : pourquoi ne pas les proposer à tout le monde ?
Q.A. : Pourquoi avoir accepté la présidence de la French Tech 47 ?
C.F. : Cela faisait sens. L’innovation et la collaboration sont au cœur de mon quotidien, et la French Tech repose sur ces valeurs. Mon rôle est de fédérer les startups locales, de favoriser leur développement et de créer un environnement propice à l’innovation en Lot-et-Garonne. Nous accompagnons les entrepreneurs en leur offrant du mentorat, des ressources et des opportunités de mise en réseau avec des investisseurs et d’autres acteurs clés de l’écosystème tech.
Q.A. : Quelles sont les actions concrètes menées par la French Tech 47 sous votre présidence ?
C.F. : Nous organisons régulièrement des événements pour mettre en lumière les startups locales et favoriser les échanges entre entrepreneurs. Nous travaillons aussi à structurer un réseau d’accompagnement pour aider les jeunes entreprises à se développer, en facilitant l’accès aux financements et aux formations. Enfin, nous collaborons avec les collectivités pour positionner le Lot-et-Garonne comme un territoire innovant et attractif.
Q.A. : Avant Morphaius, quel a été votre parcours ?
C.F. : J’étais dans les forces spéciales de l’armée de terre. Suite à un souci de santé, j’ai dû me réorienter et j’ai intégré la cellule innovation. J’y ai découvert tout ce qui touche à l’impression 3D, la fabrication numérique et l’innovation appliquée à la défense. C’est ce qui m’a donné envie d’entreprendre.
Q.A. : Comment est née Morphaius ?
C.F. : En juillet 2024, avec mon frère, nous avons décidé de transformer nos outils internes en solutions accessibles aux entreprises. Morphaius est né de ce constat : l’IA peut réellement améliorer le quotidien des professionnels. Nos outils vont du simple enregistreur de réunions qui génère un compte rendu intelligent à des solutions sur mesure adaptées aux besoins des entreprises. L’idée est de rendre l’IA compréhensible et utilisable par tous, peu importe le secteur ou le niveau technique.
Q.A. : Comment imaginez-vous l’avenir de Morphaius ?
C.F. : L’intelligence artificielle évolue très vite. Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus demain. Notre mission est donc d’accompagner cette transformation en proposant des outils concrets et adaptatifs pour les entreprises.
Q.A. : Quel aspect de l’IA vous fascine le plus ?
C.F. : L’empilement des technologies. Par exemple, lorsqu’on combine l’IA et la robotique, on ouvre des perspectives incroyables. Mais ce qui m’importe avant tout, c’est l’impact positif sur les utilisateurs.
Q.A. : Face aux inquiétudes sur l’IA, comment rassurez-vous ?
C.F. : L’éthique est essentielle. Comme tout outil, l’IA peut être détournée. C’est pourquoi nous accompagnons nos clients pour assurer une utilisation responsable et conforme aux réglementations en vigueur.
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