Economie : Lucie, un nom qui accompagnera bientôt les repas de millions de français

Lancé à Agen, ce concept de mini-boutiques qui propose des repas gourmands en libre-service est sur la voie d’un développement national très important.

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Certaines grandes entreprises ont démarré dans un garage. L’aventure de Lucie a quant à elle débuté dans une « cabane ». Lucie, c’est le nom d’une nouvelle enseigne agenaise qui n’a pas fi ni de faire parler d’elle. À Boé en pleine zone commerciale ou à Estillac aux portes de l’autoroute, les Lot-et-Garonnais ont eu le privilège d’être les premiers à découvrir ce concept, aussi simple qu’inédit. « Les premières réflexions ont tourné autour de l’idée de proposer des solutions repas ultrafrais, partout et pour tout le monde », explique Samir AitAli, le directeur général de cette jeune entreprise locale. Beaucoup moins cher qu’un menu de restaurant livré à domicile par Uber Eats ou Deliveroo, bien meilleur que la plupart des plats préparés trouvables dans les grandes surfaces et une disponibilité permanente… telle est la promesse de Lucie.

Le fonctionnement //

Les mini-boutiques Lucie reposent sur le principe du libre-service. « Nos clients vont pouvoir entrer à l’aide de leur carte bancaire ou d’un QR Code délivré par notre application mobile », indique Samy Ait-Ali. Une fois à l’intérieur, chacun fait ses emplettes, sélectionnant les produits qui lui font le plus envie, les dépose ensuite sur une caisse. Celle-ci calcule automatiquement le montant total. Il ne reste plus qu’à régler, toujours à l’aide de sa carte ou de l’appli, puis de rentrer pour déguster.

L’offre produit //

Lucie, c’est à ce jour 250 références en moyenne dans chaque point de vente. On y trouve des encas salés, des plats chauds de type bistrot ou aux différentes consonances culturelles (ndlr, italiennes ou asiatiques par exemple), des plats familiaux traditionnels, des salades et poke-bowls ainsi que des encas sucrés et enfin des boissons. « Notre ADN est celui d’une cuisine faite maison, à partir d’ingrédients simples. Tout ceci n’a d’industriel que la partie mécanisée du process pour produire des volumes capables de satisfaire la demande. Notre exigence la plus absolue, c’est de fournir des plats ultrafrais et qualitatifs. Si on ne peut pas satisfaire cet engagement, on ne fait pas », confirme le directeur général. Grâce à la R&D constante chez Lucie, d’autres recettes devraient voir le jour prochainement.

Les atouts //

La qualité gustative et nutritionnelle (mentionnée ci-dessus) est la force numéro 1 de Lucie. Mais c’est loin d’être la seule. La seconde, c’est le prix. « Nous ne souhaitons pas que nos clients sacrifient le goût pour respecter leur pouvoir d’achat. C’est pour cette raison que nous avons pris le contrepied des livraisons à domicile. Chez nous, le tarif moyen d’un plat chaud, c’est-à-dire une lasagne, des pâtes aux truffes ou un Bò bún, est de 5,50 € », détaille Samy Ait-Ali. Autre avantage et non des moindres : la possibilité de se servir 24h/24 et 7j/7 tout au long de l’année grâce à l’accès autonome à ces mini-boutiques.

La production et la logistique //

L’ensemble des plats salés et sucrés sont réalisés dans les ateliers de l’entreprise sur le bassin agenais. « Ce que nous faisons, c’est de la cuisine, pas de la chimie », assure le DG. Pour tenir sa promesse de fraîcheur, la production quotidienne est acheminée 6j/7 dans les différents points de vente et mise en rayon avant 9h.

Les perspectives de développement //

Le succès immédiat des trois premières mini-boutiques (en Agenais ainsi qu’à Bordeaux, allées de Tourny) a donné des ailes aux créateurs de Lucie. « Dans les affaires, il y a une différence entre des résultats positifs et très positifs. Nous sommes dans le second cas. Au-delà des chiffres de vente, nous avons désormais la conviction de répondre à une vraie demande du marché qui n’était jusqu’alors pas satisfaite. Lucie peut modifier les comportements d’achat. C’est pourquoi nous allons suivre une stratégie d’expansion très ambitieuse », prévient Sam Ait-Ali. Les chiffres annoncés donnent le ton : 20 boutiques avant la fi n d’année 2025 dans le grand Sud-Ouest et à Paris, 60 de plus en 2026 puis un rythme de croisière annuel d’une centaine d’implantations supplémentaires… À la fin de la décennie, il devrait y avoir 500 adresses Lucie dans toute la France. « Ce maillage territorial de plus en plus resserré doit permettre au plus grand nombre d’avoir une mini-boutique dans sa rue, son quartier ou à proximité de son lieu de travail. » Centres-villes, zones d’activités industrielles ou commerciales, grands axes routiers… Tous les points de passage stratégiques seront étudiés. Cela implique de nouveaux sites de production dans les diff érentes régions de l’Hexagone. « Dans notre plan, nous prévoyons 4 à 6 unités en plus de celle d’Agen, avec à chaque fois une centaine d’emplois », glisse Samy Ait-Ali.

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