Nutriscore B, façon Bueno… Lucien Georgelin fait évoluer ses pâtes à tartiner

L’entreprise Lucien Georgelin poursuit sa quête d’innovation avec de nouveaux produits lancés sur le marché qui font même saliver la concurrence

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Tous ceux qui le connaissent le savent, il est quasi impossible d’arrêter Lucien Georgelin. Même l’épisode du redressement judiciaire n’y est pas parvenu. C’est dire… Alors quand une idée de recette arrive sur la table, elle ne lui résiste jamais très longtemps. Le développement d’une pâte à tartiner aux propriétés diététiques uniques en est une magnifique illustration. La dernière née de la maison, petite sœur d’un des best-sellers de la maison, réussit l’exploit d’afficher une note de B sur l’échelle du Nutriscore. Ainsi, le plaisir des consommateurs ne sera plus si coupable. « On n’a jamais cessé d’inventer de nouveaux produits. Et c’est peut-être encore plus vrai depuis cet épisode du redressement. Pour aller chercher du volume d’aff aires, il fallait continuer à créer. Mes collaborateurs les plus proches ont cette philosophie profondément ancrée dans leur façon de travailler. On échange autour d’une table et les idées fusent », raconte le patron de cette PME qui emploie environ 300 personnes sur le Marmandais.

Les nutritionnistes séduits

L’élaboration de cette pâte à tartiner « Nutriscore B » a nécessité des mois de recherche et développement. « Le procédé technique est finalement assez simple, mais pour y parvenir, il faut essayer de très nombreuses formules. Parfois, on a la chance d’y arriver du premier coup. Dans d’autres cas, c’est plus long. Et à la fi n, on se dit toujours «pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ?» », sourit Lucien Georgelin. Son exigence lui fait dire que des ajustements sont encore à prévoir, même si les retours des laboratoires indépendants confirment déjà que la promesse est tenue ! « On a pu constater que nos confitures sans sucres fonctionnent très bien auprès du public. On a donc beaucoup d’espoir pour ce nouveau produit. Il y a d’un côté les gens désireux de consommer de façon traditionnelle. D’autres font plus attention, et pas seulement les profils diabétiques. On tient à pouvoir toucher tout le monde. » Sans sucres ajoutés ni édulcorants et toujours sans huile de palme, avec un goût de chocolat noir appuyé, le petit nouveau de la gamme ne fait pas les choses à moitié, à tel point que les experts en nutrition saluant la composition du produit se multiplient. À une époque où le mieux-manger occupe les esprits, Lucien Georgelin frappe un grand coup.

D’autres nouveautés à venir

Dans un autre registre, un peu plus calorique, l’entreprise de Virazeil s’illustre tout autant avec une autre pâte à tartiner. Celle-ci intègre du chocolat blanc pour un effet « Bueno » qui ne laisse pas insensible les plus gourmands. « Ça marche vraiment très fort depuis le lancement en rayon », certifie Lucien Georgelin. Le deuxième confiturier français (derrière Andros) et le deuxième fabricant de pâtés (derrière Hénaff ), ne compte pas s’arrêter là. Il promet d’ores et déjà d’autres nouveautés aux rayons salé et sucré. La période judiciaire semble déjà bien loin…

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