Après avoir conquis Agen et ses alentours lors de précédentes éditions à l’Église des Jacobins ou encore sur la place de la Cathédrale, les Journées Épicuriennes reviennent cette année dans un cadre tout aussi emblématique du Lot-et-Garonne, à quelques emcablures de la préfecture : le Prieuré de Moirax. Un lieu chargé d’histoire, propice à la découverte et à la rencontre, qui accueillera une vingtaine de vignerons venus de toute la France.
« L’idée, c’est de créer un moment de partage autour du vin, de la gastronomie et de la convivialité », explique Jean-Paul Boulet, figure bien connue des amateurs de bons crus et fondateur de Vinissim’O, structure organisatrice de l’événement avec ses enfants Marion et Florent. « On veut faire découvrir des domaines, des terroirs, mais surtout des histoires humaines avec les nombreux vignerons présents. » Parmi les régions représentées : la Champagne, la Vallée du Rhône (Côte-Rôtie, Hermitage…), la Loire, le Languedoc, le Sud-Ouest… sans oublier quelques pépites venues de l’étranger. Plus de 150 cuvées seront à la dégustation et à la vente tout au long du week-end.
Une gastronomie au diapason du vin
Et parce que les plaisirs de la table ne vont jamais sans un bon verre, la restauration aura aussi une place de choix durant l’événement. Le midi, le chef Clément Papillaud, jeune talent remarqué l’an passé lors de l’édition agenaise, proposera un menu gastronomique spécialement imaginé pour l’occasion. Attention toutefois, les places sont limitées : « Nous ne servirons que 100 couverts, sur réservation uniquement. L’idée est de garder une ambiance intimiste, à taille humaine », précisent les organisateurs. Le samedi soir, c’est à l’Auberge Le Prieuré, voisine du site et distinguée d’une étoile au Guide Michelin, que se poursuivront les festivités autour d’un dîner d’exception, également sur réservation.
Les Journées Épicuriennes se veulent ouvertes à tous : curieux, amateurs éclairés ou passionnés du vin. Le droit d’entrée, fixé à 10 € sur place (et 5 € en prévente dans les boutiques Vinissim’O), donne accès à l’ensemble des stands et à la dégustation libre. « C’est une manière de rendre cet univers accessible, de casser les codes parfois intimidants du monde du vin. C’est aussi l’occasion de mettre l’accent sur un domaine et une profession qui vit des années difficiles. Ainsi, on va montrer comment le milieu se bat mais aussi se réinvente », souligne Jean-Paul Boulet. Et pour ceux qui tomberaient sous le charme d’un domaine, des achats à prix préférentiels seront possibles sur place. En toile de fond, c’est tout un village qui se mobilise pour accueillir les visiteurs dans une ambiance chaleureuse, fidèle à l’esprit épicurien de l’événement.
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