Commerce : les commerçants de Sainte-Livrade, Casseneuil et Eysses fêtent aussi Noël

Ils sont parfois les oubliés de l’histoire. Mais sans eux, certaines communes du Grand Villeneuvois seraient bien tristes. Eux, ce sont les commerçants et artisans de Sainte-Livrade, Casseneuil et Eysses, sans oublier ceux de Villeneuve-sur-Lot, un peu plus souvent mis en lumière. Leurs associations respectives proposent des animations toute l’année pour marquer les grands rendez-vous du calendrier. Mais elles savent également unir leurs forces pour former une « fédération » à l’échelle de l’agglomération. C’est le cas en cette fin d’année avec « La hotte du Père Noël ». Tandis que la Bastide enchantée bat son plein dans la sous-préfecture entre le parvis de la tour de Paris et la place Lafayette, les commerçants font aussi vibrer le cœur des chalands avec leur grand jeu-concours. « Nous avons disséminé dans les points de vente adhérents plus de 17 000 tickets à gratter », explique Andrée Akrich, présidente de la Fédération des commerçants et artisans villeneuvois. Certains sont immédiatement gagnants, tous les autres bénéficieront d’une seconde chance. À la clé, plus de 200 lots pour un total dépassant les 20 000 €, obtenus grâce à de généreux sponsors.

« Il est important de noter que les tickets gagnants sont équitablement répartis entre Villeneuve, Sainte-Livrade, Casseneuil et Eysses. Il en sera de même lors des tirages au sort avec des urnes séparées », glisse Andrée Akrich. Le gros lot, à savoir une croisière dans les Caraïbes, ne sera ainsi peut-être pas remporté dans la ville-centre…

« Plus on est nombreux, plus on travaille »

Cette démarche témoigne d’un grand sens du collectif entre les assos et, en leur sein, les différents adhérents. « Il y a une règle simple : plus on est nombreux, plus on travaille. La richesse et la diversité de notre offre garantissent un large choix aux consommateurs. Qu’ils trouvent ou non leur bonheur dans une boutique, ils iront ensuite chez le voisin et ainsi de suite. C’est pourquoi la solidarité prend le pas sur la notion de concurrence », insiste la présidente de la Fédération. Pour que cette démographie commerciale subsiste, il faut aussi responsabiliser les actes d’achat. « Si les gens souhaitent voir des magasins ouverts, ils doivent en pousser les portes. C’est valable en centre-ville et en périphérie. D’une manière générale, l’économie est difficile pour tout le monde. On se bat et on espère être soutenus », avance Andrée Akrich. Les mois de novembre et décembre suivis des soldes de janvier font partie des plus importants de l’année en termes de chiffre. À voir si ce millésime 2025 obtiendra les résultats attendus. En attendant, l’heure est à la fête !