Sécurité : « Ça nous change la vie ! » La caserne de gendarmerie de Pont-du-Casse fait l’unanimité

La pose de la première pierre de la future caserne de gendarmerie de Pont-du-Casse marque un moment important pour de nombreux élus locaux et les forces de sécurité du territoire.

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À quelques mois de la fin de son dernier mandat, Christian Delbrel sait qu’il peut partir l’esprit libéré. Parmi les projets les plus importants de ces six dernières années, celui de la caserne de gendarmerie de Pont-du-Casse figure en très bonne place et il est désormais solidement lancé sur des rails. Mais cette avancée majeure dans « le continuum de sécurité », tel que décrit par le préfet Daniel Barnier, ne concerne pas seulement cette ville du Nord-Agenais. Au total, ce sont huit communes qui profitent de cette nouvelle installation. Et elles aussi se réjouissent de cette implantation. « Ça nous change la vie. Nos administrés voient les militaires beaucoup plus souvent, les démarches sont bien plus simples et les interventions plus rapides encore », lâchent plusieurs maires, dont le Cruciblanchais Gilles Charollais et son homologue de Bajamont Patrick Buisson. Auparavant, ils dépendaient de Puymirol, de Laplume ou encore Aiguillon…

Un combat jusqu’à Paris

Ce dossier prend sa source au début de l’année 2023. Quelques mois après l’annonce du président Emmanuel Macron de créer 200 nouvelles brigades (il y en aura finalement 239), Christian Delbrel se voyait ouvrir les portes du ministère de l’Intérieur place Beauvau par la sénatrice Christine Bonfanti-Dossat. Ensemble, les élus lot-et-garonnais ont défendu, argument par argument, le dossier cassipontin. L’insistance a fini par payer.

En attendant que la nouvelle caserne puisse sortir de terre, un site provisoire a été monté en un temps record au niveau de la Maison pour tous, près de l’hôtel de ville, inauguré en mai 2024. Le service est ainsi pleinement opérationnel sous la supervision du major Sébastien Guidez et du colonel Alexandre Peruch.

Un lieu de travail et de vie

Cette brigade est composée de 17 militaires, dont trois « gendarmes adjoints » de moins de 26 ans. Ces hommes et ces femmes, accompagnés de leurs familles, bénéficieront d’ici la fin de l’année 2027 d’un tout nouvel écrin, le long de la route d’Artigues. « Nous nous attachons à offrir aux forces de l’ordre des conditions de travail et de vie à la hauteur de leur mission », souligne Sandrine Costa, directrice territoriale du bailleur social Domofrance, chargé de réaliser l’ouvrage moyennant un investissement de 3,5 M€. Le coup de crayon a été confié à l’architecte François de La Serre.

En plus de la caserne où les gendarmes travaillent et accueillent le public, 17 logements du T2 au T5 vont être construits sur la parcelle de 7800 m2. Sécurisation du site, entrées distinctes, végétalisation, continuité urbaine avec le voisinage… Tout a été pensé pour faire de ce site un modèle du genre. « Cela participe à attirer plus de militaires et à les faire rester en plus de mieux accueillir les victimes qui viennent porter plainte. Tous ces éléments contribuent à renforcer la sécurité du territoire », résume le colonel Peruch.

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