Il y a un an tout juste, La Maison forte inventait Bazar, un format inédit d’événement croisant rencontres, découvertes et fête. L’idée de ces folles journées de printemps avait germé dans le contexte de cette deuxième année de crise sanitaire : « Quand c’est le bordel, mettons le bazar », estime Bruno Caillet, responsable de La Maison Forte. Sur la base des propositions faites par les artistes et chercheurs accueillis en résidence dans le tiers-lieu situé à Monbalen, ils proposent un fil d’expériences avec des films, des débats, des performances artistiques, des concerts, de la cuisine… Pour cogiter et surtout fêter les questions qui nous attendent dès demain. « Dans le Bazar, on désapprend, on fait autrement, on passe une journée assurément joyeuse et différente. Vous pourriez rencontrer un neuro-physicien qui rebondira le mois suivant sur une expérience d’intelligence artificielle et, pourquoi pas, le mois qui suit, un montreur de puces savantes. » Leurs rendez-vous peuvent ainsi se dessiner sous la forme d’un film documentaire, d’une performance inattendue, avec toujours le plaisir de la convivialité.
Des récits du nouveau monde
La saison recommence pour un rendez-vous mensuel dès ce samedi 18 mars. Ce nouveau Bazar conjuguera, comme toujours, joie, poil à gratter et belles découvertes sur le thème des origines de l’humanité et de son avenir au sein de cette planète. « Depuis la nuit des temps, l’humanité est obsédée par la connaissance de son origine et la perspective de sa fin. Aujourd’hui, les informations les plus sombres nous parviennent sur l’état de notre environnement, jusqu’à mettre en question notre capacité à vivre sur terre. Et si la fin dont on nous parle était le début d’autre chose ? » Au programme, l’invention d’un observatoire des excès et des pénuries, l’exposé de recherches sur la façon dont on parle de collapsologie et ce que cela dit de notre capacité à faire de la lutte écologique, un film d’animation retraçant les cheminements d’une jeune femme face aux théories de l’effondrement, la découverte des dernières hypothèses qui expliqueraient l’origine des peintures dans les grottes du paléolithique, une performance train fantôme dans les caves de La Maison forte… et, pour décoller doucement vers d’autres possibles, un concert de kora, dunduns, violon baroque et flûte en roseau. Si le programme vous interpelle, de 15 à 23h, l’invitation est claire : « Pour une journée, une soirée ou un week-end de vacances, venez, avec nous, mettre le Bazar ! »
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