Les élus locaux face aux étudiants de Palissy 

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La démocratie participative, bonne ou mauvaise idée pour réintéresser les jeunes à la vie politique ? C’était un des sujets abordés ce mercredi au lycée Bernard Palissy dans le cadre d’un projet de 3 étudiants pour leurs cours d’éducation morale et civique. Benjamin Sattler, Matéo Nadal et Riadi Taha, accompagnés par leur professeur d’histoire-géographie et d’EMC, Stéphane Tastet, avaient convié pour le débat Jean Dionis, maire d’Agen, Maryse Combres conseillère régionale et Béatrice Lavit, conseillère départementale. « Dans le cadre du cours d’EMC, les élèves ont travaillé sur le thème de la démocratie participative et ont mené une réflexion théro
Un débat mené par les trois élèves et suivi par de nombreux étudiants et invités dans l’ancienne chapelle de l’établissement. Questionnement sur la Vème et la VIème république, sur le désintérêt des jeunes vis-à-vis de la classe politique, sur l’intérêt de mettre en place ou non la démocratie participative…Un débat bien mené auxquels se sont prêtées les personnalités politique invitées. 

Questionner et intéresser 

« Les jeunes sont souvent peu intéressés par la politique, ce qui devient un problème fondamental », a constaté en préambule au débat Riadi Taha. Il devient « nécessaire d’une vraie analyse de la situation politique par les jeunes », a t-il poursuivi, montrant l’exemple à ses camarades grâce à l’organisation de ce débat pour réunir jeunes et adultes autour de la problématique. « C’est un vaste sujet, digne de science Po », a reconnu Maryse Combres. « Un sujet qui regroupe trois réalité : la remise en cause politique, la VIème république et la redynamisation de la vie politique. Aujourd’hui, au vue du nombre d’affaires concernant des hommes d’état, une méfiance s’est installée », a analysé la conseillère régionale. Concernant le passage à une VIème république, peut-être plus actuelle et pour tenter de redynamiser la vie politique, Jean Dionis à là-aussi donné son point de vue aux étudiants, questionnant le possible signe d’affaiblissement que pourrait engendrer un changement du point de vue de la démocratie, des questions de légitimité et de la nécessité de refaire des législatives un moment électoral à part entière et plus seulement « un troisième tour de la présidentielle », ainsi que d’aborder la question des référendums. Question où Béatrice Lavit s’est elle aussi exprimée en mettant en perspective le modèle suisse et le modèle français. 
A travers ce débat de deux heures, il a été l’occasion pour les jeunes étudiants de débattre et converser à coeur ouvert avec des personnalités politiques et ainsi de recréer un lien entre classe politique et jeunesse. 

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