Interview. Camille Stacul, championne de Poney-Games : « Partager les immenses bienfaits du cheval »

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Quidam l’Actu : Comment avez-vous commencé l’équitation, et en particulier les Pony-Games ?

Camille Stacul : Depuis ma plus tendre enfance, avant même de savoir parler ou marcher, je suis au contact des chevaux, notamment à la maison. J’ai commencé l’équitation en club à l’âge de 10 ans, en 2003, au Poney Club de Darel, à Pont-duCasse. La même année, j’ai remporté mon premier championnat d’Aquitaine de Pony-Games par équipe.

Q.A. : Comment s’est passée votre transition vers les compétitions nationales et internationales ?

C.S. : En 2005, à 12 ans, j’ai participé à mon premier championnat de France où j’ai été repérée par le sélectionneur national. Un peu plus tard, nous avons acheté mon premier poney, « Kafé Crème », qui m’a permis de rejoindre l’Équipe de France. En 2009, j’ai été sacrée championne de France et c’est en 2017 que j’ai participé à mon premier championnat du Monde en paires avec ma jument Qadicha. Une grande expérience au cours de laquelle j’ai beaucoup appris…

Q.A. : Vous avez aussi traversé une épreuve difficile en 2018. Pouvez-vous nous en parler ?

C.S. : Nous avons eu un accident lors d’une compétition, où une autre cavalière nous a percutées. J’ai cru que j’allais perdre ma jument. C’était un choc, et j’ai même envisagé d’arrêter la discipline. Elle a cependant montré une incroyable résilience et est revenue plus forte que jamais.

Q.A. : Après cela, les succès ont été au rendez-vous…

C.S. : En 2022, deux semaines avant les championnats du Monde par équipes, j’ai été contactée pour remplacer un joueur. L’équipe de France a été sacrée championne du monde, et cette expérience m’a permis de réaliser que tout était possible.

Q.A. : Que faut-il pour réussir en Pony-Games ?

C.S. : La résilience est l’une des qualités essentielles. On peut faire des erreurs sur les compétitions mais il faut savoir passer à autre chose rapidement. Il faut aussi une grande discipline et un mental très froid.

Q.A. : Comment décririez-vous la relation avec vos chevaux ?

C.S. : Ma relation avec mes chevaux, c’est tous les jours. Je les nourris, je m’occupe de leur bien-être, et je suis à leur écoute au moindre signe. C’est une communication instinctive qui se crée au fil du temps. Mes chevaux sont une extension de moi-même, et je suis tellement connectée à eux que je ressens leur moindre émotion.

Q.A. : Après une carrière courronée de succès, quels sont vos projets actuels ?

C.S. : Côté sportif, je suis soutenue par le Haras d’Andas, premier élevage français de chevaux de race Criollos, situé à Montjoi (82). Cela m’a permis d’acquérir une jeune jument que je souhaite valoriser à haut niveau. Parallèlement, je développe une activité de coaching assisté par le cheval. C’est un projet qui me tient à cœur, car c’est un moyen pour moi de partager les immenses bienfaits du cheval aux Hommes, d’une façon totalement inédite et très puissante.

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