Politique : deux heures de stationnement gratuit, 400 places en plus, Boul’ ombragé, place du Pin repensée… La liste de Sébastien Delbosq attaque

Le candidat de « l'union des droites » à la mairie d'Agen a présenté de nouveaux colistiers et des mesures choc sur le volet urbanisme et environnement.

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C’est désormais une habitude. Quand Sébastien Delbosq s’exprime sur un thème de campagne, il ne fait pas dans la demi-mesure. Après des propositions très ambitieuses sur le volet sécuritaire, sujet de prédilection du Rassemblement national qu’il représente et de l’UDR, il s’attaque cette fois à l’urbanisme avec la même approche. À cette occasion, le candidat à la mairie d’Agen a présenté deux nouveaux colistiers qui seront, en cas de victoire, respectivement adjoint et délégué à « l’urbanisme, la voirie et la ville durable ». Il s’agit de Nicolas Henry, 35 ans, et Sébastien Descomps, 39 ans. Ils ont tous les deux en commun d’être des professionnels de la construction et du bâtiment. Le premier, spécialisé dans le génie climatique, est aujourd’hui maître d’ouvrage et pilote à ce titre un parc immobilier de 80 000 m2, gère d’importants contrats énergétiques et conduit des opérations de travaux à sept chiffres. Sébastien Descomps officie lui comme maître d’œuvre à son compte sur des chantiers dans toute la France. Bien qu’encartés au RN, « ils ont été choisis pour leurs compétences et leur envie de travailler pour Agen, à l’image du reste de l’équipe », assure Sébastien Delbosq, confiant au passage que sa liste est d’ores et déjà complète.

Une politique pro-voiture ?

Le trio ici présent a dévoilé ses priorités et surtout quelques annonces fortes. La première relève du stationnement. Dénonçant « l’écologie punitive » des mandats Dionis, les membres d’ « Agen en action » déplorent la suppression de quelque 400 places de parking sur la voie publique sur l’autel des points d’apport volontaire (PAV) ou des espaces piétonnisés. Ces 400 places, les troupes de Sébastien Delbosq ont l’intention de les « rouvrir ». « Dans un territoire comme le nôtre, les gens ont encore besoin de leur voiture pour se rendre en centre-ville », note la tête de liste. Il va maintenant falloir les trouver physiquement. « Nous avons plusieurs pistes », confirme Nicolas Henry. Plus d’emplacements mais aussi plus de gratuité. Agen en action avance une mesure qui tranche assez nettement avec la pratique actuelle sur la commune : la gratuité pendant 2 heures, au lieu des 30 minutes en vigueur actuellement. Le mercredi et le samedi profiteront d’une rallonge pour atteindre les 3 heures.

Trois sites emblématiques transformés

Plusieurs sites importants d’Agen pourraient être modifiés. À commencer par la place du Pin, jugée « dangereuse et illisible ». Une transformation d’envergure est à prévoir avec un peu plus de stationnement à la clé. Mais ce n’est pas tout. Nicolas Henry évoque la nécessité d’ombrager et végétaliser le Boul’ piéton qui est selon ses dires « une véritable fournaise estivale ». Enfin, la liste prévoit de renforcer l’axe gare-cathédrale, incluant la place Pouzet, « pour ramener les gens dans notre centre-ville ».

Tous ces travaux s’inscrivent dans une démarche de « ville plus durable », qui favorisera la solarisation des bâtiments communaux centrée sur l’autoconsommation, des solutions naturelles d’infiltration des eaux de pluie dans les sols et même des systèmes de détection de présence sur l’éclairage public afin de moduler l’intensité en fonction des besoins. Côté voirie, cette équipe dit vouloir se concentrer sur les axes « les plus sollicités », comme l’avenue du Général Leclerc « dans un état déplorable ».

La rénovation avant la construction

Plutôt que la construction « de projets pharaoniques », ce groupe RN-UDR-RPR mise sur « la rénovation et l’entretien » de l’existant. « La passerelle Gauja illustre parfaitement la politique d’abandon de Jean Dionis qui est maire depuis 18 ans. Au lieu d’une maintenance régulière, elle est aujourd’hui fermée et nous laisse le bec dans l’eau avec une facture de 6 M€ à régler d’un coup. Même constat avec les Cornières où l’on attend que le plafond tombe pour agir… Autre incohérence avec l’école Paul-Chollet construite pour 12 M€, à côté d’une école Langevin rénovée il y a tout juste cinq ans et parfaitement fonctionnelle… », dénoncent Sébastien Delbosq, Nicolas Henry et Sébastien Descomps.

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