A moins de 75 jours du premier tour des élections présidentielles, la fédération départementale des Républicains a lancé sa campagne en faveur de Valérie Pécresse, la candidate investie par le parti suite à sa victoire en Congrès face à Eric Ciotti. Si la présidente de la région Île-de-France reçoit également le soutien du Nouveau Centre et de l’UDI, la section lot-et-garonnaise de ce parti ne s’est, pour l’instant, pas encore ralliée à cette candidature. « Cela me convient parfaitement de marcher sur ma jambe droite », commentait alors Jean-Louis Costes, président de cette fédération départementale. Pour lui, le principal objectif de cette campagne est de faire front contre Emmanuel Macron, qu’il qualifie de « mollusque politique sans colonne vertébrale », rapidement rejoint par la sénateur Christine Bonfanti-Dossat qui déclare que « notre seul ennemi, c’est bien lui. Nous en avons assez de cinq années qu’il a passé à ne rien faire et nous souhaitons lui offrir une retraite anticipée. » Le maire de Fumel dit également regretter son appel au second tour en faveur de l’actuel président de la République, lors des élections de 2017. « Je ne suis pas prêt de faire deux fois la même erreur, assure-t-il. Nous préparons cette présidentielle pour la gagner, il n’y a pas d’autre possibilité. »
Première réunion publique le 4 février à Villeneuve-sur-Lot
Les soutiens lot-et-garonnais à Valérie Pécresse mettent en avant « l’immobilisme » du président sortant et en appellent donc, avec leur candidate, à l’alternance. Gaëtan Malange, maire de Saint-Barthélemy-d’Agenais a ainsi mis en avant son bilan à la tête de la région Île-de-France. « On oublie trop souvent que c’est une région très vaste, commente-t-il. Il n’y a pas que Paris mais il y a aussi beaucoup de territoires ruraux. Nous sommes un parti de gouvernement mais aussi d’élus locaux ce qui fait que le programme qui a été bâti est représentatif de la ruralité que nous incarnons. » Clémence Brandolin-Robert, première adjointe au maire d’Agen, est satisfaite, à l’instar de ses collègues, que « les Français s’apprêtent à élire une femme ». Elle insiste également sur son « bon travail en Île-de-France » mais aussi sur sa volonté de « restaurer un modèle républicain fort à l’heure du wokisme et du politiquement correct dont on a assez. » Les troupes se mettent désormais en ordre de bataille pour décliner la campagne sur les thèmes annoncés de l’insécurité, de la désertification médicale, le pouvoir d’achat ou encore de l’agriculture. Sur ce thème, une première réunion publique est programmée le 4 février prochain sur le site de Rogé à Villeneuve-sur-Lot, avec la venue de Pascal Coste, président du département de la Corrèze.
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