Sophie Borderie, Présidente du Conseil Départemental, lors d’une allocution engagée en faveur de l’Economie Sociale et Solidaire.
Les premières assises de l’Economie Sociale et Solidaire qui se tenaient à l’Ecoparc ValOrizon de Damazan étaient l’occasion pour Sophie Borderie, présidente du Conseil Départemental, d’exposer un véritable enjeu de société. Ce concept, inscrit dans la loi depuis 2014, veut que les structures (coopératives, associations, mutuelles ou sociétés commerciales d’utilité sociale) adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Le profit individuel est proscrit et les résultats réinvestis.
14,7 % soit la part de personnes relevant de l’Economie Sociale et Solidaire sur l’ensemble des salariés du Lot-et-Garonne. Contrairement au reste de l’économie qui est à parité, les femmes représentent 67% de cet effectif.
« Il y a cinq ans, nos échanges étaient impensables, disait-elle en préambule. Les crises des gilets jaunes ou de la COVID ont interrogé nos modes de vie, de consommation et notre façon de travailler. C’est une opportunité à saisir et nous devons nous adapter. L’Economie Sociale et Solidaire est un véritable modèle d’avenir. »
Plus de solidarité et d’humanisme
On trouve dans le département 1500 structures relevant de ce mode de fonctionnement, pour près de 14000 salariés. S’investir dans l’Economie Sociale et Solidaire n’est pas chose simple et l’objectif de ces Assises était de mieux appréhender l’ensemble des problématiques qui y sont liées. Plus de 200 invités ont répondu présent et ont pu assister aux tables rondes ainsi qu’aux différents ateliers participatifs qui traitaient d’épargne citoyenne, d’alimentation solidaire ou encore d’économie circulaire. Michel Masset, maître de la cérémonie en tant que Maire de Damazan et Président de Val Orizon, concluait en disant qu’avec le Conseil Départemental, « les actions étaient orientées vers plus de solidarité et d’humanisme avec pour finalité de rendre notre territoire plus juste et résilient. »
Laisser un commentaire