C’est un centre unique en son genre qui vient d’ouvrir ses portes dans la préfecture de Lot-et-Garonne. Dans une rue calme du centre-ville, La boîte à poux, comme son nom l’indique, est destinée à exterminer ces nuisibles de la tête de nos enfants, cible principale, et parfois des plus grands. à la gérance de ce salon, on retrouve Emmanuelle Valay, qui proposait depuis deux ans cette prestation à domicile. « Cela faisait un petit moment que je me posais la question de m’installer. Puis je me suis finalement mise en quête d’un local à Agen, avec des critères de localisation importants à prendre en compte. Il fallait que je sois dans le centre, en trouvant un juste milieu pour ne pas être à la vue des passants non plus, les clients ayant évidemment envie de confidentialité lorsqu’ils viennent me voir », explique la gérante. C’est rue Alsace-Lorraine qu’elle trouvera son bonheur. Après des travaux de rafraîchissement, elle a finalement accueilli ses premiers clients en ce début de nouvelle année. A l’intérieur, un espace de jeux pour les enfants a été installé, tandis qu’au fond de la boutique, on retrouve ses outils nécessaires pour éradiquer les poux. « En France, cette activité n’est pas répandue en salon, tandis qu’aux Etats-Unis, ils sont précurseurs dans le domaine. Et pour cause, c’est un motif d’éviction à l’école ! », raconte-t-elle. Dans le département, elle est à ce jour la seule connue dans cette activité, répondant à un réel besoin. Pour preuve, ses clients ne viennent pas seulement de l’Agenais, mais de bien plus loin, Villeneuve-sur-Lot ou encore Tonneins.
Zéro produit chimique
Emmanuelle reçoit régulièrement des appels de maman désespérées, qui n’arrivent pas à venir à bout de ces nuisibles. Car une fois installés, ils peuvent revenir régulièrement. « Certains clients me rappellent tous les mois ou tous les deux mois… Si ce n’est pas dangereux pour la santé, c’est psychologiquement difficile pour les enfants qui peuvent être mis de côté à l’école, et pour les parents qui sont impuissants face au phénomène. Je sais ce que c’est, j’avais moi-même des têtes à poux à la maison ! C’est comme les moustiques, certains sont plus sujets que d’autres aux piqûres… On peut avoir une très bonne hygiène et en attraper, ce cliché est encore trop répandu ! » Après s’être documentée sur le sujet, pour tenter de trouver une solution pérenne et surtout sans produit chimique, qui, utilisés à répétition, abîment considérablement le cuir chevelu, elle s’arme d’un aspirateur à l’embout spécifique et d’un peigne permettant de retirer les lentes résistantes. « La seule solution que j’utilise est un mélange à base de vinaigre de cidre pour le démêlage », appuie l’intéressée. L’important aussi, pour Emmanuelle, c’est ce « travail d’équipe » avec les parents à mettre en place, leur apporter des conseils de prévention et des gestes à adopter à la maison suite à un traitement. « Je suis aussi convaincue qu’une sensibilisation à l’école est nécessaire, tandis qu’un coup de pouce de la mutuelle serait apprécié. Certains parents ne traitent pas leurs enfants en raison d’un frein économique. » La gérante propose des tarifs entre 35 et 85 euros selon le type de chevelure et la longueur.
Renseignements //
La boîte à poux, 4bis rue Alsace-Lorraine à Agen,
ouvert du mardi au samedi de 9h à 18h, sur rendez-vous de préférence.
06 43 29 03 32
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