Habitalys, 20 ans au service de l’habitat social, et plus encore

Cette année, le bailleur social lot-et-garonnais fête ses 20 ans. Toujours au plus près des besoins des communes du département, il continue d’investir et de rénover pour proposer des logements et services.

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C’est le genre d’anniversaire qu’on l’on apprécie fêter à travers l’organisation d’un évènement particulier. Le bailleur social Habitalys fête ses 20 ans (ou plus particulièrement le passage de HLM 47 à Habitalys) et prépare une journée spéciale pour marquer le coup, le 30 juin prochain, au sein de son siège social déplacé sur l’avenue du Midi, grâce à une extension des locaux récemment achevée. De nombreux élus locaux, acteurs et autres partenaires seront présents, autour d’un invité de marque, Marcel Rogemont, président de la fédération nationale des Offices publics de l’Habitat. Deux tables rondes seront organisées pour l’occasion, afin de réfléchir aux problématiques d’aujourd’hui et de demain. D’autant que les attentes évoluent fréquemment, et sont de plus en plus nombreuses sur le logement social, surtout depuis la sortie du confinement. Le Lot-et-Garonne est particulièrement concerné, département où la précarité concerne une grande majorité de la population. « Le besoin est là, et il est pluriel selon les territoires. Dernièrement, avec les dispositifs mis en place par l’Etat, entre Action coeur de ville ou Petites villes de demain, on a l’opportunité de réaliser de jolis projets. Les maires ont la volonté de relancer l’attractivité de leurs villes et villages, en utilisant du patrimoine existant, parfois d’exception.

Ce sont des chantiers plus difficiles car ils demandent d’importantes rénovations, mais en tant qu’office de logement départemental, nous nous devons aussi bien de réaliser de grosses opérations comme de la petite couture », souligne Bruno Guinandie, directeur général. Le bailleur a récemment répondu à cinq projets d’habitat sénior sur l’ensemble du département, mais n’en oublie pas les autres cibles. « Nous savons, notamment, que des problématiques existent pour les jeunes, nous devons aussi être force de proposition pour ce public. » Etre partout, savoir s’adapter, Habitalys a su prouver depuis toutes ces années d’existence sa capacité à réagir, constamment en lien avec les élus locaux, qui sont des interlocuteurs de choix pour appréhender les besoins des communes et de leurs habitants.

Des logements au bâtiment public

Outre les logements, le bailleur social s’est aussi diversifié, en témoignent les chantiers en cours pour la réalisation de trois gendarmeries, à Tonneins, Laplume et Fumel. « Nous voulons prouver que demain, nous serons capables de construire du bâtiment public pour le département, comme un pôle de santé par exemple. Le but n’est pas d’implanter que des logements, mais de créer des lieux de vie pour nos futurs locataires », assure Bruno Guinandie. Chaque année, 15 à 20 millions d’euros sont investis sur l’ensemble des projets, tant pour la construction que la rénovation. Mais depuis quelques années, plus précisément depuis la loi de Finances 2018, il faut jongler avec de nouvelles règles, venues d’en-haut, qui ont profondément transformé le modèle économique de ces structures.

« Jusqu’alors, nous étions assujettis à une TVA à 5,5%, ce qui est toujours le cas pour le logement dit très social, mais nous sommes passés à 10% pour le reste », constate-t-il. Lors de l’inauguration d’une résidence à Pont-du-Casse, il y a quelques semaines, le président d’Habitalys, Thomas Bouyssonie, n’avait pas manqué de partager la situation : « Nous subissons un prélèvement financier de 1 million d’euros par an et ce depuis 2018, en plus d’une réduction des subventions de l’État. C’est un combat permanent pour aller chercher les financements, et sans un soutien des collectivités nous aurions du mal à sortir des logements aujourd’hui. » Mais en se retroussant les manches, prenant le parti d’être proactif pour accélérer le mouvement sur la construction, Habitalys surfe sur une belle activité. La capacité de désendettement a radicalement baissé, pour passer de 50% il y a cinq ans à 38% actuellement, et ce grâce au travail collectif de l’ensemble des équipes. « Après avoir étudié la situation, avec des problématiques importantes qui touchent le secteur du bâtiment, nous allons relancer de nouveaux appels d’offres d’ici peu, et verrons à ce moment-là l’impact que cela a », s’interroge le directeur. Et parce que l’union fait la force, Habitalys travaille depuis peu aux côtés d’Agen Habitat et de la SEM 47 sur certains projets, un partenariat 100% lot-et-garonnais pour servir le territoire.

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