Les Transports Malaure enfilent le costume du Père Noël

Fondés en 2017, les Transports Malaure vont franchir un cap important dans leur existence en devenant partenaires de Mondial Relay. Le nombre de livraisons quotidiennes pourrait être multiplié par neuf.

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Les personnes qui sillonnent tous les jours les routes du département ont forcément croisé un jour l’un des fourgons des Transports Malaure. Spécialisée dans le transport dit des « messageries », la société assurait, jusque-là, la livraison deux fois par jour de colis pour les professionnels, principalement des pièces automobiles. « Nous récupérons les colis le matin et l’après-midi, pour respectivement les livrer le soir et le matin suivant », explique Nicolas Malaure, fondateur de l’entreprise. Un modèle bien rôdé sur l’ensemble du département grâce à deux points d’ancrage : le siège social d’Estillac et une annexe à Marmande. C’est justement cette organisation qui a ouvert des portes à la société de l’Agenais.

6 000 colis à livrer tous les jours durant la période des fêtes

Depuis ce lundi 12 septembre, l’entreprise va changer de dimension grâce à un contrat signé avec Mondial Relay. Spécialisée dans la livraison de produits de seconde main, notamment via l’application populaire Vinted ou encore Le Bon Coin, l’enseigne a désigné les Transports Malaure pour effectuer ses livraisons sur l’ensemble du département (à l’exception du secteur de Casteljaloux), via un réseau de 76 points relais, chez des commerçants locaux. « Modestement, cela va faire de nous un des plus gros transporteurs du département. Avec Mondial Relay, nous avons prévu un volume de 4 200 à 4 500 colis par jour, à récupérer et à livrer en point relais. Ce chiffre devrait même monter à 6 000 pour le mois de décembre, avant les fêtes de fin d’année. » Un changement significatif quand le transporteur tournait jusque-là à 500 colis quotidiens.

Nous avons des solutions de

secours en cas de sur-volume

pendant les fêtes. Il est très

important que le Père Noël

fasse bien son travail.

Nicolas Malaure, gérant des Transports malaure
Grâce à ce partenariat, la flotte de camions des Transports Malaure a doublé. Ils seront 11 en
circulation ainsi qu’un « joker » mobilisable à tout moment en cas de panne.

Six embauches en CDI

Une telle croissance prévisionnelle s’accompagne forcément d’une création d’emplois. « Nous avons recruté six personnes en CDI et à temps plein », précise Nicolas Malaure qui a dû redoubler d’imagination pour trouver de la main d’œuvre. « La chance que nous avons, c’est que nous ne roulons pas en poids-lourd donc dès qu’on a le permis, on peut conduire chez nous. Néanmoins, et si l’argent a son importance, c’est aussi un cadre de travail qu’il a fallu offrir à nos collaborateurs. Nous avons un organigramme presque plat. Je reste le chef mais je roule autant que les autres. Nous avons réfléchi ensemble sur le renouvellement de notre flotte de camions. Les gars ont notamment eu le choix de la marque ou de la boîte de vitesse – automatique ou non. Leur confort est important car c’est leur outil de travail tout au long de la journée. Il y a aussi une attente qualitative importante sur la propreté et l’entretien de nos véhicules. Ils sont notre carte de visite. Ce ne serait pas vendeur d’avoir un camion en panne au bord de la route. »

11 livreurs sur les routes

En plus du logo des Transports Malaure, c’est aussi celui de Mondial Relay qui sera apposé sur le flanc des véhicules. « On découvre tout un tas de protocoles dans le cadre de cette collaboration. Ils attendent de nous une certaine qualité et c’est logique. De notre côté, nous devons aussi conserver notre exigence et notre expertise dans notre métier historique. » Ils seront au total 11 livreurs à sillonner les routes du département quotidiennement, de quoi appréhender au mieux la période des fêtes qui va très vite arriver. « Nous avons des solutions de secours en cas de sur-volume. Il est très important que le Père Noël fasse bien son travail », ajoute, en souriant, Nicolas Malaure.

14 salariés dont 11 livreurs

Et pour bien performer, les rennes devront aussi être bien nourris. A raison de 3 000 kilomètres par jour cumulés, cela représente de l’énergie. « On consomme entre 80 000 et 100 000 litres de carburants à l’année. Nous avons fait le choix d’une indexation raisonnée en début d’année. Si le prix du gasoil monte, nous le rapportons sur la facture et inversement. C’est une méthode répandue chez les poidslourds et qui s’est imposée de par notre envergure. » Un principe qui permettra à chaque enfant d’avoir, l’air de rien, son cadeau au pied du sapin, le 25 décembre au matin.

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