Agen : le pumptrack pris d’assaut par les jeunes rois de la glisse

Sorti de terre au mois de juillet dernier, le pumptrack de la Prairie des îles est régulièrement arpenté par de jeunes « riders ». Cette initiative municipale pour redynamiser la pratique du sport urbain semble d'ores et déjà réussie.

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Son ouverture à côté du skatepark, le 29 juillet dernier, avait éveillé la curiosité d’un bon nombre de sportifs. Cependant, c’est à la rentrée au mois de septembre que le pumptrack, ce parcours d’une surface de 1500 mètres carrés pour 400 mètres de piste, s’est vu prendre d’assaut par les skates, trottinettes, vélos tout-terrain et autres rollers. Composé de bosses et de virages relevés, ce circuit urbain en boucle fermée facilite la prise de vitesse. Aussi, cette installation comprend plusieurs sections pour varier les niveaux de difficulté et ainsi, n’exclure personne. « Un enfant, comme un adolescent ou un adulte peut profiter du pumptrack, ce n’est pas réservé qu’aux experts », assure Alain Klajman, adjoint au maire en charge des sports. Question sécurité, l’équipement sera clôturé prochainement et bien sûr, le port du casque y est obligatoire. Afin de paysager la zone, un aménagement de mobiliers pour se reposer autour de la piste verra le jour.

Un espace ludique pour tous

Ce projet faisant office de 18ème engagement de mandat du maire d’Agen Jean Dionis, la municipalité étudiait cet édifice urbain depuis plusieurs années. Au total, le financement du projet revient à 210 000€, avec une subvention de 73 000€ donnée par l’Agence nationale du sport. Globalement, cette installation s’inscrit avant tout dans la politique sportive de la ville. « On développe l’offre de sport gratuite à Agen, maintient le maire Jean Dionis lors de l’inauguration mercredi en fin d’après-midi. Il y a déjà le skatepark, les équipements de musculation, Passeligne et maintenant le pumptrack. » Au-delà d’une simple zone de divertissement, l’aspect ludique de la zone profitera aux établissements scolaires voisins comme l’école Simone-Veil (boulevard Scaliger), les collèges Jasmin et Chaumié, le lycée Saint-Caprais et l’institution Adèle de Trenquelléon. « Bien évidemment, on fait cela en grande partie pour la jeunesse. Agen est la seule « ville jeune » du département, maintient Jean Dionis. Le quartier 14 en est un symbole, alors il est naturel que cela leur profite autant dans un cadre scolaire, que de pur loisir. »

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