Zocasa redynamise nos villages avec ses marchés novateurs

En seulement quelques mois, l'association Zocasa s'est fait un nom dans le Lot-et-Garonne. Son but : créer des marchés dans des communes dépourvues ou peu fournies en commerces. Une initiative qui amène un peu de vie dans les villages les plus reculés.

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Si vous êtes amateurs de marchés, le nom de Zocasa ne vous dit peut-être pas grand-chose. En revanche, celui du Marché des galopins pourrait déjà avoir attiré votre attention. Cette histoire, elle part de la réflexion de Cathy, l’une des fondatrices et présidente de l’association « Pendant 20 ans, je n’allais pas au marché a cause de mes horaires et on est plein dans ce cas. » De ce fait, Zocasa propose son concept aux différentes municipalités des villages aux faibles présences commerciales. « Le but, c’est de les organiser en après-midi pour que les personnes qui sortent de l’école et du travail et qui n’ont pas forcément de disponibilités le matin, puissent s’y rendre. On revient ensuite tous les 15 jours », détaille la bénévole. De 16h à 19h30, Cathy et sa troupe de commerçants se sont installés à Saint-Pierre de Clairac deux mardis après-midi par mois, à La Sauvetat-de-Savères deux mercredis après-midi et bientôt au marché bio de Saint-Hilaire-de-Lusignan deux vendredis après-midi. Seule exception, le Marché des galopins de Lafox se déroule exclusivement les mercredis matin. Prochainement, ils pourraient importer le principe à Donzac ou à Miradoux dans le Gers.

Une ascension fulgurante

Si Zocasa n’a qu’un an et demi d’existence, les Marchés des Galopins, eux, n’ont vu que le jour qu’au mois d’août 2022. Après un premier échec à Caudecoste où l’association a vu petit à petit son effectif se réduire à sept commerçants, ce concept novateur lui a donné un second souffle, portant le nombre de membres à 26 en quatre mois. Fromagers, bouchers, bijoutiers ou encore vendeurs de fruits, légumes, miels, bougies et mercerie, les Marchés des galopins sont bien fournis, bien qu’ils ne s’interdisent pas grandir. « Si un producteur local souhaite se joindre à nous sur le marché qu’on amène chez lui il n’y a pas de problème. » De quoi créer trois équipes qui se partagent les étals en fonction de la proximité avec leurs lieux de résidence. Cette formule a déjà séduit les visiteurs. « Cela a très vite fonctionné. On n’imagine pas le nombre de personnes qui sont prêtes à aller au marché à 17h. On apporte de la vie dans des villages qui ne bougent pas trop et ça n’a pas de prix », se réjouit la présidente. Zocasa a plus d’un tour dans son sac puisqu’elle va d’ici peu organiser des bourses aux mariages. « Sur le même principe, on va amener ces petits salons du mariage dans des villages qui n’ont pas d’événements de la sorte », termine Cathy.

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