Aujourd’hui, c’est un sentiment de revanche qui anime Anthony Sarais. Le 11 février dernier, le Villeneuvois était monté sur le ring pour la troisième fois de sa carrière en compétition officielle, une première alors après avoir rallié les rangs de la MMA Factory Paris. C’est l’espace Léo-Lagrange de Beaumont-sur-Oise dans le Val-d’Oise qui avait été le théâtre de son combat face à Karrar Hammodi. Malheureusement pour l’ancien professionnel de ju-jitsu brésilien, une décision hasardeuse de l’arbitre avait mis fin ses espoirs de victoire. Pour autant, le Villeneuvois préfère retenir l’expérience emmagasinée avec ce combat. « Il avait un plus beau palmarès et j’ai prouvé que je pouvais me défendre contre un « fighter » aux 12 combats professionnels. » De quoi repartir galvanisé pour le 28 juillet, date de son prochain combat dans le mythique théâtre antique d’Orange. « Combattre dans une arène de gladiateurs pour pratiquer un sport de gladiateur des temps modernes, c’est une fierté. L’ambiance ira avec et cela va clairement marquer ma carrière. »
Le sprint pour l’UFC
Dans le cadre de l’événement « Hexagone MMA 10 », Anthony Sarais y défiera Adama Diop, un Sénégalais de 28 ans spécialiste de la lutte traditionnelle de son pays. « Il a gagné son dernier combat par KO au premier round du côté de l’EFC, une grosse fédération en Afrique du Sud. C’est un adversaire qui tape assez fort, mais d’une manière générale, tout peut arriver dans une catégorie poids-lourds », détaille-t-il. De ce fait,le Villeneuvois a axé sa préparation sur du « timing » pour parvenir à bout du Sénégalais de 120kg. Pour ce faire, Anthony Sarais est revenu sur ses terres pour se préparer du côté de l’Ikigai Academy d’Agen en compagnie d’un de ses préparateurs physiques. « Je remonterai à Paris à la fin de ce mois-ci. J’y finirai mon camp là-bas avec tous mes sparrings. Je remercie vraiment tous mes partenaires pour ce travail », ajoute-t-il. Mais bien au-delà du combat qui sera retransmis sur RMC Sport, Anthony voit plus loin, avec pour objectif, une signature chez l’UFC (la plus grande fédération de MMA au monde). « Si je gagne, je pourrai rentrer dans les rangs d’Ares, soit la plus importante organisation de MMA dans l’Hexagone. Dans l’idéal, si par la suite, je gagne mes deux combats là-bas, je pourrai signer à l’UFC. Dans le meilleur des scénarios, j’aimerais pouvoir conclure cela d’ici la fin 2023 ou le début de la prochaine année. » A voir maintenant comment se déroulera la première échéance le 28 juillet.
Laisser un commentaire