Célia Gonzalez-Fraga est une jeune lot-et-garonnaise de 20 ans dont certains avaient déjà pu lire le nom dans la presse en 2020. À l’époque en terminale Économique et Sociale au lycée Stendhal d’Aiguillon, elle se distingue en obtenant une mention « Très bien » et une moyenne de… 20/20 ! Entrée par la suite à Sciences Po Paris, Célia est désormais en troisième année du prestigieux cursus avec lequel elle s’est envolée pour les États-Unis et un stage à l’ambassade de France à Washington. « Je suis arrivée aux États-Unis dans le cadre d’un échange avec le campus de Santa Barbara », raconte Célia. « J’ai commencé à chercher un stage, mais rapidement, je me suis rendu compte que c’était assez compliqué pour en trouver un en tant qu’étudiante étrangère. »
Elle tente alors sa chance auprès de l’ambassade de France à Washington où elle y décroche finalement un stage. « Honnêtement, je ne pensais pas que ma candidature allait aboutir », ajoute Célia, « je me suis dit que cela ne coûtait rien de tenter ma chance ! »
« L’ambassade me paraissait hors de portée »
La candidature de Célia est donc finalement retenue, donnant lieu à une première anecdote pour son tout premier jour à l’ambassade. « Je m’étais bien renseignée sur l’ambassadeur en poste et avais bien retenu son visage », poursuit Célia avec un sourire dans la voix. « Mais entre temps, il avait eu un changement d’ambassadeur que je n’avais pas su. Dès mon premier jour, j’ai dû me rendre dans le bâtiment de la chancellerie pour des questions de papiers et je tombe sur le nouvel ambassadeur, dont je ne connaissais absolument pas le visage ! » Passé cette surprise du premier jour, Célia démarre son stage au sein du département presse et communication de l’ambassade. « C’est un service très sympa, même dans les missions qui nous sont proposées ! ». Une des importantes tâches de Célia pendant son stage ? Coordonner la réception des membres du comité français du Congrès américain qui a lieu le soir même (interview réalisée mercredi 17 mai, NDLR) ! « Je dois coordonner la réception, faire en sorte que tout se passe bien », sourit Célia. « C’est vraiment une chance de travailler à l’ambassade. Cela me paraissait hors de portée, en tant que jeune fille qui vient du Lot-et-Garonne », confie-t-elle. Bientôt, Célia devra quitter l’ambassade pour regagner la France et entamer son master. « Ce stage m’a fait me poser beaucoup de questions. Au début, je voulais entamer un master de droit, mais après cette expérience américaine, j’ai envie de m’investir dans la vie publique française et de plutôt m’orienter vers la haute fonction publique ! » Un parcours outre-atlantique qui montre que même si « on vient d’un petit lycée rural, on peut avoir des opportunités qui nous permettent de réussir. »
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