Après Monflanquin, Villeréal, Pujols et Tournon d’Agenais, c’est au tour de Penne-d’Agenais de figurer parmi les 174 « Plus beaux villages de France ». C’est d’ailleurs en partie grâce à son voisin de Tournon que son destin s’est joué. C’est en tout cas Arnaud Devilliers, maire de Penne-d’Agenais et secrétaire général de Tournon-d’Agenais, qui le raconte. « On a candidaté au label à Tournon en 2021 et je ne pensais pas qu’on l’aurait eu parce que qu’à Penne, on s’est présenté en 1990 et 1996 et on avait été retoqué en raison des critères assez stricts. A Tournon, c’était leur première candidature, donc je me disais cela ne pouvait pas marcher à tous les coups », assume-t-il. Toutefois, Tournon d’Agenais est bel est bien devenue, à la suite de son unique candidature, un des « Plus beaux villages de France ». « Je me suis dit ensuite si cela a marché pour eux, pourquoi pas pour Penne-d’Agenais », ajoute Arnaud Devilliers. C’est donc en octobre 2022 que le conseil municipal de la ville médiévale vote à l’unanimité la candidature de la cité au fameux label.
En attente de changements
Les derniers mois, Arnaud Devilliers a donc mis son expérience à profit pour monter le dossier de Penne d’Agenais. Une visite dans la commune du président de l’association des Plus beaux villages de France en novembre lui permet même de recueillir quelques informations. Ce dernier estime que la candidature de Penne-d’Agenais est totalement légitime vis-à-vis du label. Il n’en faut pas plus pour convaincre le maire et son équipe de mener ce dossier jusqu’au bout. La Ville travaille alors activement sur le bourg médiéval fortifié et le développement de son harmonie architecturale, à laquelle tient énormément le label. Les entretiens avec les élus s’enchaînent, les visites officielles, comme anonymes aussi, entre avril et fin juin. Finalement, la réponse est survenue samedi 1er juillet en fin d’après-midi : Penne-d’Agenais est officiellement un des « Plus beaux villages de France », une plus-value considérable pour la filière du tourisme local. « Je pense que le changement de fréquentation touristique ne va pas trop se voir, car on est déjà très visité depuis 30 ans. En revanche, en terme d’élargissement de la saison, c’est important. Le label touche une clientèle plus aisée, retraitée, qui vient en dehors de la période estivale et c’est aussi beaucoup de tours-opérateurs qui construisent leurs offres commerciales par rapport au label. C’est là que j’attends le plus de résultats pour que notre saison démarre en avril pour se finir en octobre. Cela permettrait d’aider des commerces et artisans d’art sur place », termine-t-il.
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