« La dédiabolisation du RN, c’est de la foutaise », Éric Dupont-Moretti en soutien à Michel Lauzzana à Agen

Mercredi 3 juillet, à quelques jours du second tour des législatives, le garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti était de passage à Agen pour soutenir la candidature de Michel Lauzzana.

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À quelques jours du second tour des élections législatives, les candidats battent le pavé pour récolter les voix qui pourraient faire passer ou faire barrage au Rassemblement National. Dans un département où le RN est arrivé en tête dans les trois circonscriptions (Sébastien Delbosq (Agen-Nérac), Annick Cousin (Villeneuve-sur-Lot) et Hélène Laporte (Marmande)), il est donc crucial pour les candidats restants de ramener à eux le plus de voix.

Sur la première circonscription, Michel Lauzzana, qui fait face à Sébastien Delbosq, a pu compter sur un soutien de poids. Le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, a fait le déplacement depuis Paris pour venir soutenir le candidat Ensemble.

« C’est reculade sur reculade »

« Nous n’en sommes qu’au second tour et ils se rendent compte qu’ils ne tiendront pas leur promesse, » a commencé le garde des Sceaux. « C’est reculade sur reculade. » Il a également mis en avant que, les jours avançant, des actes peu glorieux ou des paroles des candidats RN étaient révélés au grand jour. « Le RN n’a pas changé, ces gens-là, on les a seulement cachés, » dit-il en mentionnant par exemple un candidat RN récemment épinglé pour porter une casquette nazie de la Luftwaffe ou encore une candidate ayant opéré une prise d’otages en 1995 dans une mairie. « La dédiabolisation du RN, c’est de la foutaise. On dit aussi, ‘on n’a jamais essayé.’ Personnellement, quand une voiture n’a pas de frein, je n’ai pas envie de monter dedans pour essayer. Ces gens-là ne fédèrent pas. Ils divisent avec la haine au programme. »

« Il faut la force de la raison face à l’extrême droite »

L’ancien ténor du barreau a ensuite battu le pavé aux côtés de Michel Lauzzana, de la gare jusqu’au marché couvert, entre distribution de tracts, discussions et prises de selfies avec les passants. « Les gens sont inquiets, on le sent, » a confié au ministre Vincent Barral, commerçant du marché couvert, avec qui Éric Dupont-Moretti s’est arrêté discuter lors de sa traversée du marché. Le ministre a ensuite tenu deux réunions publiques à la Rotonde du stadium, aux côtés de Michel Lauzzana.

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