Sortir Agen, Mes déchets, Prestopark, Agen Mobilité… Il existe désormais autant d’applications que de services municipaux à destination des habitants d’Agen. Un éventail si vaste qu’il peut parfois en dérouter plus d’un, rendant la navigation fastidieuse ou faisant même passer certaines applications inaperçues. « L’objectif était de centraliser toutes les applications et informations utiles aux Agenais », explique Carole Dejean-Simoniti, adjointe au défi numérique et au système informatique de la ville. C’est dans cette logique que la ville a lancé Vivre Agen, une application qui rassemble tous ces services au même endroit, facilitant ainsi l’accès à l’information pour les habitants.
Un point d’entrée unique pour les Agenais
« Cette application fait office de point d’entrée », résume l’élue. « Il y a deux ans, nous avions tenté de mettre en place une plateforme similaire avec l’espace famille et citoyen, mais nous étions trop limités, et avons décidé de revoir notre approche. » Vivre Agen répond ainsi à un besoin de simplification. En centralisant les différents services numériques municipaux, elle permet aux utilisateurs d’éviter de jongler entre plusieurs applications et de se perdre dans une multitude d’outils parfois peu intuitifs.
La nouvelle application, disponible gratuitement, intègre les services essentiels de la ville, qu’il s’agisse de consulter les événements culturels via Sortir Agen, de suivre la collecte des déchets avec Mes déchets, de gérer son stationnement avec Prestopark, ou encore d’utiliser les transports en commun grâce à Agen Mobilité. Un véritable guichet unique, qui permet aux habitants de trouver rapidement et facilement ce dont ils ont besoin, sans avoir à télécharger plusieurs applications.
Faciliter l’accès à des services parfois méconnus
« Certaines de nos applications sont moins connues que nous l’espérions », admet Carole Dejean-Simoniti. « Souvent par manque de notoriété. » Par exemple, certaines applications, malgré leur utilité, peinent à se faire une place dans le quotidien des Agenais. C’est le cas de Thelma, anciennement appelée Tellmycity, qui permet de signaler des problèmes sur l’espace public – tels qu’un éclairage défectueux, des dépôts sauvages ou du mobilier urbain endommagé.
L’une des raisons de cette méconnaissance tient parfois au nom des applications elles-mêmes. « Si l’on cherche simplement « Agen » dans la bibliothèque d’applications d’un téléphone, on ne trouve pas forcément Thelma », regrette l’adjointe. En intégrant ces services dans Vivre Agen, la ville espère les rendre plus accessibles et plus visibles aux yeux des habitants, tout en facilitant leur utilisation au quotidien.
Optimiser les coûts et améliorer l’efficacité
Mais au-delà de faciliter la vie des Agenais, Vivre Agen va également permettre à la ville de rationaliser ses outils numériques. Avec un budget annuel de 30 000 € consacré aux applications, la multiplication des plateformes a un coût. La création de ce portail d’information centralisé est aussi l’occasion de faire le tri entre les applications réellement utilisées et celles qui ne touchent pas le public visé.
« Ce portail va nous permettre de favoriser l’utilisation des applications les plus pertinentes, tout en identifiant celles qui ne répondent plus aux attentes des habitants », souligne Carole Dejean-Simoniti. En clair, Vivre Agen ne se contente pas d’être un simple « regroupement » d’applications, elle est aussi un outil de gestion qui permettra à la municipalité d’ajuster ses investissements technologiques en fonction de l’usage réel des services.
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