Agen : Avec Lunch Service, la cuisine au bureau comme à la maison 

Pauline Bayle, fondatrice de « Lunch Service », révolutionne les pauses déjeuner des salariés agenaises avec des plats faits maison, sains et livrés au bureau. Engagée pour le local et l’écologique, elle allie passion culinaire et valeurs essentielles pour une alimentation équilibrée.

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« Quand je dis que c’est de la cuisine maison, c’est vraiment comme à la maison », résume Pauline Bayle en souriant. Un sourire aussi contagieux que sa passion pour son activité lancée en février : « Lunch Service ». Le concept est simple mais redoutablement efficace : proposer aux salariés de l’agglomération agenaise de manger sain et équilibré avec des plats faits maison, le tout via un service de livraison.
« J’avais envie de proposer un modèle différent pour les Agenais », poursuit Pauline, agenaise pure souche.
« Il s’est avéré que ça a répondu à une véritable demande. En 8 mois, j’ai doublé mon chiffre prévisionnel de clients et j’ai la chance d’avoir d’ores et déjà une clientèle fidèle. »

Chaque semaine, Pauline propose un menu différent avec un large choix : viande, légumes, féculents, propositions végétariennes… Tout est là pour faire découvrir de nouvelles saveurs aux salariés agenais. « Je trouve ça super de pouvoir proposer de nouvelles choses et faire découvrir de nouvelles saveurs aux gens », continue Pauline. Filet de saumon, marinade miel-moutarde citron vert, tarte aux épinards et aux chèvres, nouilles sautées aux légumes, pommes au four… La bonne cuisine de maman directement au bureau. « Quand je dis que c’est de la cuisine maison, c’est vraiment comme à la maison avec des recettes qui sortent directement de mes livres de recettes perso, comme on cuisine chez soi. » Et Pauline a tenu à s’adapter à toutes les faims et tous les budgets : que l’on ait une petite faim pour 5,90 €, que l’on souhaite la classique entrée, plat, dessert à entre 10,90 € et 13,90 €, jusqu’à la box privilège à 18,90 €, toutes les formules sont modulables selon les plats proposés par Pauline. Pour commander, rien de plus simple, il suffit de passer via le site internet et de choisir l’un des trois créneaux disponibles. « Cela nous permet ainsi d’optimiser nos livraisons. Pour les commandes passées après ce délai, il suffit de nous contacter par téléphone et elles seront livrées pendant notre deuxième service ! »

Des produits locaux et en circuits courts

Et bien manger, pour Pauline, cela passe aussi par le fait de manger local. « Nous avons une véritable chance en termes de matière première avec un département comme le Lot-et-Garonne. Il était donc inconcevable qu’on ne privilégie pas à 100 % le local. Tout comme les produits labellisés, on essaie au maximum de prendre du label rouge, du MSC (pêche responsable). Et à minima, nous nous fournissons exclusivement avec des produits français. » De plus, la jeune chef d’entreprise souligne le fait d’avoir le Marché d’Intérêt National à seulement quelques minutes. « C’est vraiment une véritable chance pour nous. »

De bons petits plats mais aussi de belles valeurs

En plus de vouloir proposer de bons petits plats, Pauline veut aussi véhiculer de belles valeurs. « Dès le départ, on est partis sur une charte à la fois éthique et écologique », explique l’Agenaise. Le côté économie sociale et solidaire d’abord. « En plus des salariés, je livre aussi aux seniors. C’était important pour moi de proposer un tel service : souvent, les repas livrés ne sont pas au top et c’est quand même très important qu’ils conservent une bonne alimentation. Et moi, ça me fait plaisir de leur livrer de bons petits plats. » Mais aussi auprès des associations : en effet, tout ce qu’il reste à l’issue de la journée est redistribué aux associations locales, comme aux Restos du Cœur, par exemple, que Pauline avait rencontrés avant même de démarrer son activité. Et enfin, le côté écologique. « Toutes nos livraisons sont effectuées sur une seule tournée avec un véhicule électrique, pour moi, cela tombait sous le sens. » Et dire que le concept lancé par Pauline Bayle plaît est un euphémisme ; sa belle initiative a si bien convaincu les salariés de l’agglomération que la jeune femme, qui fait tout seule, rappelons-le, pense désormais à embaucher. « J’ai du mal à dire non donc j’essaie au maximum de prendre les clients, mais toute seule, ça devient compliqué », le tout en seulement 8 mois d’existence.
Une initiative locale et bonne pour la santé à ne pas manquer de saluer.

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