ENTRETIEN. Vingt-cinq ans d’engagement pour Jacques Borderie, un élu au service de son territoire

Premier adjoint à la mairie de Saint-Livrade, conseiller départemental du canton de Livradais, premier vice-président de l'agglomération du Grand Villeneuvois et président du SMAVLOT 47, Jacques Borderie est un élu aux multiples casquettes. Engagé depuis un quart de siècle, il revient sur son parcours, sa vision de l'action publique et les projets en cours pour le développement de la vallée du Lot.

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Depuis ses débuts dans le monde associatif jusqu’à ses fonctions actuelles, Jacques Borderie a toujours eu à cœur de servir son territoire. Ancien sportif de haut niveau, il a d’abord pris des responsabilités locales avant de s’engager pleinement en politique en 2001. Aujourd’hui, il nous parle de son parcours, de son attachement à la rivière Lot et des projets qu’il porte pour l’avenir.

Quidam l’Actu : Vous cumulez plusieurs fonctions. Comment en êtes-vous arrivé là ?

Jacques Borderie : C’est au fil de l’eau de mes engagements que des sollicitations et des missions m’ont été proposées… J’étais impliqué dans le monde associatif, et puis on est venu me chercher. À chaque fois, c’était parce qu’il y avait une mission à remplir, une problématique à régler. Je ne suis pas du genre à rester les bras croisés. En France, les compétences ne sont pas cloisonnées, elles se croisent, et quand on a plusieurs casquettes, on peut faire le lien entre les différents échelons.

Q.A. : Pouvez-vous nous raconter ce qui vous a poussé à vous engager en politique ?

J.B. : Tout est parti de ma passion pour la rivière. J’étais rameur à l’Aviron Saint-Livradais, puis j’en suis devenu président. J’ai accepté de la même manière, lorsque mes enfants sont partis au club de tennis, de reprendre la présidence de ce club, quand l’ancien président avait décidé de quitter le bateau. Il fallait quelqu’un qui s’engage. Je me suis dit : « Pourquoi pas ? ». Quand on s’investit dans la vie locale, on finit par être sollicité pour autre chose. En 2001, on m’a proposé de rejoindre une liste municipale. Mes enfants avaient grandi, mon entreprise tournait bien, alors je me suis lancé. C’était la suite logique.

Q.A. : Cela fait donc 25 ans que vous êtes engagé en politique. Comment vivez-vous cet engagement ?

J.B. : Être élu, c’est du concret. On est là pour résoudre des problèmes, faire avancer les choses. Moi, je ne sais pas dire non, c’est mon défaut ! Quand quelqu’un vient me voir avec une difficulté, j’essaie toujours de trouver une solution. Il faut avoir une vision et une vraie volonté d’agir. Si c’est juste pour occuper un poste, ça ne sert à rien.

Q.A. : Vous êtes président du SMAVLOT 47. Pouvez-vous nous rappeler son rôle ?

J.B. : Le SMAVLOT 47, c’est un outil essentiel pour notre territoire. À l’origine, il a été créé pour assurer la navigabilité du Lot. Aujourd’hui, nos missions vont bien au-delà : il y a la gestion de l’eau, la préservation de la biodiversité, l’entretien des berges, la lutte contre les inondations. On travaille aussi sur la qualité de l’eau et sur la valorisation économique et touristique de la vallée du Lot.

Q.A. : Quels sont les grands projets portés actuellement par le SMAVLOT 47 ?

J.B. : On a deux grands axes de travail : le grand cycle de l’eau et le développement territorial. On gère des fonds européens, comme les fonds Leader et Feder, qui financent des projets publics, privés et associatifs. On accompagne les collectivités, mais aussi les porteurs de projets. L’idée, c’est de structurer l’aménagement du territoire en tenant compte des réalités locales.

Q.A. : Justement, « Mon Incroyable Territoire » a été un succès. Pouvez-vous nous en dire plus sur la suite du projet ?

J.B. : Oui, ça a très bien pris ! L’objectif était de créer du lien entre les acteurs du territoire, de mettre en lumière les initiatives locales. On a eu un vrai engouement, mais on va adapter le format. Plutôt que plusieurs éditions dans l’année, on va se concentrer sur un seul grand événement, avec plusieurs thématiques en même temps. On lance aussi un nouveau dispositif : les « Boutiques Partagées ». L’idée, c’est de réhabiliter des locaux vides en centre-ville pour y installer plusieurs activités commerciales complémentaires. Ça permet de redonner de la vie aux centres-villes, de soutenir les petits commerçants et de créer une dynamique économique locale.

Q.A. : Un dernier mot sur votre engagement ?

J.B. : Servir son territoire, c’est un engagement fort. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est passionnant. Je suis fier de ce qu’on a accompli, et tant qu’il y aura des projets à mener et des défis à relever, je continuerai à m’investir !

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