
Dans toute élection, tant que le dépouillement des votes n’a pas eu lieu, rien n’est acquis. Ne pas vendre la peau de l’ours… Mais avec une seule candidature déclarée à la veille du scrutin décisif, programmé ce mardi 16 septembre, la future gouvernance du SUA Rugby Association semble déjà se dessiner. Cette fameuse liste est portée par Gilles Bertrandias. Ce nom n’est évidemment pas étranger au club agenais même s’il fut plus souvent évoqué du côté de Marmande ces dernières années. Pour pousser derrière lui, un pack de 40 amoureux du Sporting prêts à s’investir humainement (et financièrement) afin de créer de l’avancée.
Il y a encore quelques semaines de cela, Karim Mobarak, appuyé par le président sortant Thierry Aviano, semblait lui aussi vouloir mener une liste dans le sillage de son travail pour engager entraîneurs des jeunes ainsi que le manager Quentin Béthune. Après quelques soubresauts politiques, cette hypothèse a pris du plomb dans l’aile.
Des jeunes, des moins jeunes… et Alain Tingaud

L’équipe Bertrandias a donc le champ libre pour déployer sa stratégie. Une dizaine de « sortants » pourraient être de l’aventure, le reste étant principalement composé de nouveaux venus. L’ambition affichée est d’avoir une « assemblée la plus représentative » de ce qu’est le club. D’anciennes légendes comme Jacques Gratton ou Dominique Erbani ou les jeunes retraités de la génération 90 Lamoulie-Balès-Erbani sont par exemple attendus. Le (probable) futur président veut aussi s’appuyer sur des acteurs majeurs de l’économie locale, incarnée par des personnalités comme Fabien Haas. Mais le nom qui fera sûrement le plus réagir reste celui d’Alain Tingaud. Le prédécesseur de Jean-François Fonteneau, systématiquement évoqué à chaque rumeur de vente du club, devrait faire partie du prochain comité directeur.
Pas de contre-pouvoir
Gilles Bertrandias est catégorique : « Nous travaillons uniquement pour l’association. Parler de contre-pouvoir n’a aucun sens. Chaque composante du SUA a sa place propre, même si elles ont besoin l’une de l’autre. Les relations avec la partie professionnelle doivent se faire de la manière la plus apaisée. Et c’est le projet que nous voulons porter. » Même chose avec la municipalité qui compte bien faire entendre sa voix, et le reste du territoire lot-et-garonnais avec lequel il faut « renouer les liens ».
Au sein de la liste, ils sont nombreux à afficher leur « respect pour les travaux effectués par l’équipe sortante » et à souhaiter « apprendre avec l’organisation mise en place cet été » avant d’opérer le moindre changement majeur. Aucun détricotage massif en vue alors que la saison a commencé. La nouvelle gouvernance prévoit surtout d’agir à moyen et long terme pour rendre l’école de rugby encore plus inclusive et son centre de formation encore plus performant en vue d’abreuver le groupe pro en talents. « Le club a aujourd’hui besoin d’unité plus que de division », assure Gilles Bertrandias.
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