Le Cirque de Noël de Romain Greveldinger : une tradition en devenir à Villeneuve-sur-Lot

Jusqu'au 15 décembre, le parc des expositions de Villeneuve-sur-Lot devient le théâtre du plus grand spectacle du département avec la deuxième édition de la Grande féérie du Cirque de Noël. Romain Greveldinger, éleveur de tigres et directeur artistique, nous invite à plonger dans son univers.

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Cette année encore, le Cirque de Noël promet d’enchanter Villeneuve-sur-Lot avec une production entièrement renouvelée. À l’origine de cette féerie, Romain Greveldinger, un amoureux des animaux et du spectacle, met tout son savoir-faire au service d’une ambition : faire du Cirque de Noël un rendez-vous incontournable en Lot-et-Garonne. Il nous dévoile les coulisses de cette aventure et les défis d’un spectacle d’envergure.

Quidam Hebdo : Pouvez-vous nous raconter votre parcours en quelques mots ?

Romain Greveldinger : Bien sûr. Je ne viens pas du milieu du cirque à l’origine, mais j’y suis arrivé par passion. Depuis tout petit, j’ai toujours voulu travailler avec les animaux et faire partie de cet univers. À 15 ans, j’ai commencé à travailler avec un dresseur pour mes premiers animaux, des fauves. Puis, l’opportunité s’est présentée l’année dernière de créer le plus grand cirque de Noël de la région, à Villeneuve-sur-Lot. La mairie m’a proposé de relever le défi, et j’ai tout de suite accepté. C’était une occasion de réaliser un deuxième rêve.

Q.H. : Vous parlez de deuxième rêve. Le premier, c’était de travailler avec des tigres ?

R.G. : Exactement. Depuis petit, j’ai toujours été fasciné par les dresseurs, par la complicité qu’ils développent avec leurs animaux. Aujourd’hui, j’ai huit fauves : un tigre blanc, un jeune lion et six tigres du Bengale. Je les élève avec passion à Z’animoLand, un parc qui me permet aussi de développer d’autres projets comme le Cirque de Noël.

Q.H. : Quelles sont vos attaches avec le Lot-et-Garonne ?

R.G. : Je suis originaire de région parisienne, mais j’ai des racines familiales ici. J’ai souhaité ancrer ce projet à Villeneuve-sur-Lot, car ce territoire me tient à cœur.

Q.H. : Vos fauves font-ils partie du spectacle de Noël ?

R.G. : Non, ils ne participent pas au Cirque de Noël. Cette année, nous avons beaucoup de chevaux. Le cirque est né à cheval, et c’est important pour moi de proposer des numéros équestres. Nous avons une famille française spécialisée dans l’art équestre avec une dizaine de chevaux en piste. Ils présentent une cavalerie en liberté, où les chevaux évoluent à la voix, et un numéro de voltige équestre.

Q.H. : Quelles sont les nouveautés de cette édition ?

R.G. : Le spectacle est entièrement renouvelé chaque année. Cette fois, la grande nouveauté, c’est la présence d’un orchestre en live. Les artistes seront accompagnés par des musiciens en direct, ce qui ajoute une dimension vivante et immersive. Cet orchestre, qui vient du Pays Basque, arrivera demain pour les répétitions.

Q.H. : Qu’est-ce qui vous a inspiré pour créer le Cirque de Noël ?

R.G. : J’ai une carrière de 20 ans dans le cirque, avec des expériences dans des établissements prestigieux comme Pinder, le Cirque d’Hiver Bouglione ou encore la Piste aux Étoiles. Cela m’a permis de nouer des contacts avec des artistes exceptionnels et très connus. Chaque année, j’utilise ce réseau pour composer un spectacle totalement inédit à Villeneuve-sur-Lot.

Q.H. : Avez-vous des projets pour développer ce spectacle ?

R.G. : L’idée serait d’exporter le concept, peut-être sous forme de tournée dans les environs, à Bergerac ou Mont-de-Marsan par exemple. Cependant, le Cirque de Noël est conçu avant tout pour Villeneuve-sur-Lot. Il faut du temps pour instaurer une tradition : trois à cinq ans en général pour que le public en fasse un rendez-vous incontournable.

Q.H. : Comment le public a-t-il accueilli le spectacle l’année dernière ?

R.G. : Nous avions un objectif de 9 000 spectateurs pour la première édition et en avons accueilli 10 000. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné. Beaucoup ont été impressionnés par l’ampleur de la production, car il ne s’agissait pas d’un petit événement local, mais d’une véritable grande production.

Q.H. : Un dernier mot sur l’édition de cette année ?

R.G. : Cette année, nous avons rassemblé 20 artistes internationaux, une dizaine de chevaux, un numéro de trapèze, et même l’un des meilleurs jongleurs au monde, Rafael De Carlos, venu de Cuba. La mise en lumière sera exceptionnelle, réalisée par un artiste ayant travaillé sur les plus grands spectacles mondiaux. C’est une production ambitieuse et de haut niveau, et j’espère que le public en repartira émerveillé.

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