Agen : le préfet ordonne quinze jours de fermeture au B&W

La boîte de nuit B&W va baisser le rideau pour quinze jours, sanctionnée après une série d'actes violents et de débordements survenus récemment.

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La sanction est désormais officielle. La discothèque B&W devra rester portes closes pendant quinze jours, conséquence directe des débordements survenus dans la nuit du 24 octobre. Un coup dur pour l’établissement agenais, déjà au centre de nombreux débats autour des nuisances nocturnes. Du côté des gérants, la décision provoque incompréhension et colère : ils dénoncent une mesure « excessive » et prise « sans réelle considération » de leurs efforts en matière de sécurité.

Ce soir-là, la fin du concert du rappeur TK avait viré au désordre. Une altercation avait éclaté en salle avant de se déplacer à l’extérieur, où des individus, fraîchement évacués par les équipes de sécurité, avaient fini par se confronter aux forces de l’ordre. Aucun interpellation n’avait été effectuée, mais l’agitation avait largement suffi à raviver l’exaspération des riverains et à remettre sous les projecteurs la question des comportements violents aux abords du club.

S’appuyant sur ces événements, la préfecture a rapidement enclenché une procédure administrative, rappelant que les alentours du B&W sont « régulièrement le théâtre de rixes et d’incivilités ». Le maire d’Agen, Jean Dionis du Séjour, a reçu le gérant pour évoquer des « failles importantes » dans l’organisation de la soirée et exiger une meilleure coordination avec les services de l’État, ainsi qu’un renforcement des dispositifs de sécurité pour les événements à venir.

Une sanction trop sévère ?

La préfecture a finalement tranché : la discothèque B&W devra cesser toute activité pendant quinze jours (soit, jusqu’au 14 décembre). L’arrêté signé par le préfet Daniel Barnier rappelle que cette décision, prise « conformément à la réglementation en vigueur », a été précédée d’une procédure contradictoire. La préfecture justifie aujourd’hui la fermeture par « la répétition de comportements violents », évoquant des « risques graves pour la sécurité des personnes » et des « atteintes à la tranquillité publique ». Autant d’éléments qui, selon elle, rendaient indispensable une mesure de police administrative destinée à prévenir toute nouvelle dérive.

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