À deux pas des commerces, des transports et du parc de Pompeyrie, la résidence Monalisa prend forme dans l’écoquartier de la Villette, près de la caserne des pompiers. Point d’étape sur ce chantier qui entend répondre à un enjeu majeur du territoire : offrir aux plus de 65 ans un cadre de vie à la fois autonome et socialement stimulant. « Ce type d’habitat permet de rester chez soi tout en rompant avec la solitude », souligne Baya Kherkhach, adjointe au maire chargée de la cohésion sociale, pour qui la résidence constitue « un véritable levier de prévention de l’isolement ».
Contrairement à une résidence médicalisée, Monalisa repose sur un principe simple. Chacun est locataire de son logement et maître de son quotidien. Les 15 logements (13 T2 accessibles aux personnes à mobilité réduite, une colocation seniors en T3 et un logement familial T4), sont complétés par de vastes espaces partagés. La mixité des profils fait partie intégrante du projet. Seniors autonomes, famille et colocataires (étudiants, personnes handicapées ou seniors) sont appelés à cohabiter dans un esprit d’entraide. « L’objectif n’est pas seulement de loger, mais de créer un cadre de vie solidaire où les habitants s’impliquent »
Salle d’animation de 100 m², cuisine partagée, terrain de pétanque, espaces extérieurs : tout a été pensé pour favoriser les rencontres du quotidien. Ces lieux seront animés par un coordinateur dédié, financé avec le soutien du Conseil départemental. Son rôle sera d’accompagner la dynamique collective, sans jamais s’y substituer. « Il s’agit d’impulser des projets, d’accueillir les nouveaux arrivants et de soutenir les initiatives des résidents », précise-t-on du côté des porteurs du projet. Ateliers, repas partagés ou activités intergénérationnelles devraient ainsi rythmer la vie de la résidence.
Des logements encore à attribuer
Alors que la livraison est programmée pour mars 2026, plusieurs logements sont encore disponibles. La commission d’attribution finale se réunira fin janvier. Les loyers, volontairement « modérés » autour de 420 euros pour un T2, visent à rendre cette offre accessible au plus grand nombre. Les candidatures seront examinées non seulement selon les ressources et l’âge, mais aussi en fonction de l’adhésion au projet de vie sociale et partagée. « Nous recherchons des habitants prêts à s’engager dans une aventure collective ». Alors serez-vous de la partie ?
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