
Plus de 6000 véhicules y passent chaque jour dont 400 poids lourds… La déviation de la D911 au niveau de Sainte-Livrade, construite en 1989, a changé la vie de la commune et celle des automobilistes. Mais elle a également emmené avec elle son lot de désagréments et de drames. En effet, entre ces longues lignes droites propices à la vitesse, une poignée d’intersections dangereuses ont causé un certain nombre d’accidents graves voire mortels. C’est pourquoi le Conseil départemental a décidé d’investir un million d’euros pour sécuriser le tronçon avec notamment la création d’un giratoire au lieu-dit Rogas. « La dimension accidentogène de ce lieu a fait de ces aménagements une priorité pour le Département », confiait la présidente Sophie Borderie au moment de couper le ruban sur site jeudi 17 décembre. Avec trois semaines d’avance sur le calendrier initial, le chantier réalisé par le groupement SPIE Batignolles Valerian s’est montré particulièrement efficace. Deux autres croisements à risques, au niveau de la D446 en provenance d’Allez-et-Cazeneuve et de la route de Jean-Gay quelques centaines de mètres au sud-ouest, ont été modifiés pour renvoyer les usagers vers les giratoires voisins. Un nouveau plan de circulation est à l’étude.
Vers un embellissement
Mais pour l’actuel maire de Sainte-Livrade, la démarche ne doit pas s’arrêter là. « Le volume du trafic et son positionnement géographique font de cette portion de la D911 un axe stratégique. C’est aussi une entrée d’agglomération. Il est donc important de bien la valoriser. Il fallait d’abord la sécuriser, pour supprimer trois points noirs. Maintenant, on doit réfléchir à son embellissement. C’est un chantier avant tout intellectuel qui se pose à nous », explique Pierre-Jean Pudal. C’est pourquoi cette réflexion a été inscrite dans l’Opération de revitalisation de territoire (ORT). « Même si ce n’est pas tout à fait la même typologie de route, on pourrait s’inspirer de ce qu’a fait Bias sur son entrée de ville. L’enjeu est de trouver le bon équilibre entre développement économique et environnement. On doit réussir à favoriser l’implantation d’entreprises le long de la D911 et garder visibles celles qui y sont déjà tout en valorisant nos paysages. Des éléments décoratifs sur les ronds-points, des plantations végétales… Les pistes sont nombreuses », estime Pierre-Jean Pudal. Le premier édile et vice-président de la CAGV laissera néanmoins ses successeurs se pencher sur la question puisqu’il ne se représentera pas en mars prochain.





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