Nérac : Lycée Armand-Fallières : nouveau proviseur et chantiers de taille

Tout juste installé dans le fauteuil de proviseur du lycée Armand-Fallières, Stéphane Courtois est déjà dans le bain, entre promotion des filières, chantiers de rénovation et réforme du bac à mettre en place.

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Le nouveau proviseur Stéphane Courtois sur le pôle equestre fraîchement rénové, qui accueillera les élèves d’ici quelques semaines.

Cette rentrée 2021 est placée sous le signe de la nouveauté au lycée agricole Armand-Fallières. Les élèves ont pu découvrir leur nouveau proviseur, Stéphane Courtois, auparavant au même poste non loin de là, au lycée Etienne-Restat de Sainte-Livrade. Il vient remplacer Jérôme Aussenac, parti suite à une promotion qui l’a propulsé à l’inspection de l’enseignement agricole. « Je suis arrivé en Lot-et-Garonne en 2013, et j’ai la volonté de continuer à travailler pour le territoire, en particulier pour l’enseignement agricole public », assure le nouveau chef d’établissement. Le site néracais accueille près de 280 élèves, un chiffre en augmentation régulière, preuve que les enseignements sont attractifs. Et pas seulement pour les jeunes du coin. « Grâce à l’AgroCampus 47, qui regroupe les sites complémentaires de Nérac, Villeréal, Tonneins et Sainte-Livrade-sur-Lot, nous pouvons couvrir de larges besoins et surtout proposer des solutions d’hébergement à ceux qui viennent de loin. Rien qu’ici à Nérac, 200 élèves sont internes. » Les métiers du paysage et de l’agriculture du vivant ont la cote, et pour cause, l’exploitation agricole installée sur place est un bel outil pour les élèves, et sert parfois de terrain de jeu. « Pour exemple, nous testons des plantations de genévrier avec la distillerie du Grand Nez installée tout près à Agrinove. Nous accordons une importance aux partenariats avec des entreprises locales pour innover et répondre à des problématiques agricoles qui évoluent. Dans notre département, nous sommes bien lotis, mais on peut faire encore mieux ! » En plus, le lycée Armand-Fallières propose régulièrement de nouvelles spécialisations pour répondre aux demandes. Depuis trois ans, on y retrouve l’apiculture et la fauconnerie, cette dernière étant unique sur tout le pays. Prochainement, trois oiseaux seront hébergés sur place, grâce à une collaboration avec des fauconniers du secteur. « Maintenant que ces options sont en place, l’objectif est de les faire davantage connaître pour les installer de manière pérenne dans le paysage de l’enseignement agricole », souligne Stéphane Courtois. Un deuxième challenge attend le nouveau proviseur, avec les réformes du bac qui viennent chambouler les méthodes d’évaluation. « Les bacs technologiques et généraux passent en contrôle continu à partir de cette année. De notre côté, comme nous dépendons du ministère de l’Agriculture, nous attendons les consignes, ce qui ne nous empêche pas de réfléchir d’ores et déjà à la nouvelle mise en place avec l’équipe d’enseignants. »

Un pôle équestre refait à neuf

Les multiples infrastructures du site continuent de se moderniser. Après l’administration et la halle paysagère, un autre chantier d’ampleur est en cours de réalisation, celui du pôle équestre, étendu sur cinq hectares, pour assurer l’option hippologie (métiers du cheval) qui attire bien des élèves. Si le tout devait être finalisé pour la fin septembre, un léger retard est à noter, dû à des problèmes de livraison de matériaux. Les élèves et 35 chevaux pourront bientôt investir ce bel outil. « C’est l’histoire de quelques semaines désormais. En attendant, les cours sont assurés par un centre équestre tout proche. Nous avons hâte, tout comme les élèves, de prendre possession de ce nouveau site entièrement modernisé. Les nouveautés résident dans la création d’un second manège flambant neuf et plus grand, en plus de l’installation d’une salle de classe sur place. A terme, nous avons aussi un objectif d’élevage, il faudra donc continuer d’aménager pour donner plus de place aux poulinières », explique le directeur. La Région, propriétaire des bâtiments, a accompagné comme il se doit cette rénovation, avec la Sem 47 en prestataire pour assurer l’accompagnement sur place. « Nous avons bénéficié d’un suivi personnalisé grâce à un interlocuteur de confiance qui connaît très bien le métier et le territoire », se réjouit Stéphane Courtois. Ce chantier ne sera pas le dernier, d’autres demandes sont déjà dans les tuyaux pour continuer de proposer des outils de qualité aux élèves. Prochaine étape, l’amphithéâtre de 200 places qui fera peau neuve en férvier prochain.

Le lycée en chiffres

6 hectares de site

Une équipe de 73 personnes

280 élèves

35 chevaux

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