Des travaux d’ampleur au sous-sol du marché couvert

Sous le sol du marché couvert, d’impressionnants travaux ont débuté en juillet dernier. Ils ont pour but de renforcer le plancher haut du sous-sol, suite au diagnostic d’une commission de sécurité réalisée trois ans en arrière.

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Clémence Brandolin-Robert, première adjointe au maire, accompagnée de Jérôme Marguerettaz, technicien au service Bâtiments de la mairie avec deux des ouvriers à pied d’œuvre pour achever les travaux du sous-sol du marché couvert.

De l’extérieur, rien n’a changé. Les habitants du centre-ville continuent de faire leurs em- plettes chaque jour au marché couvert, sans s’imaginer ce qu’il se passe sous leurs pieds. Pourtant, depuis le mois de juillet, un chantier titanesque a débuté dans le sous-sol du bâtiment, propriété de la mairie d’Agen. Suite à un diagnostic de sécurité de la structure, réalisé en 2018 par le bureau d’études Sixence Engineering à la demande de la Ville, « nos doutes se sont confirmés. Il était nécessaire de renforcer le plancher haut du sous-sol, notamment en raison de sa fragilisation due aux vibrations que génèrent le parking et les systèmes de ventilation », explique la première adjointe Clémence Brandolin-Robert. La vi- site de travaux a permis de découvrir une structure composée de voûtes en briques rouges, héritage de l’ancien vestige qui était dressé à ce même endroit plusieurs siècles en arrière… Petit point historique : Jusque dans les années 1800, on pouvait y retrouver la cathédrale Saint-Etienne, détruite à la suite de la Révolution. Puis, une halle au blé a été construite en rem- placement de l’édifice en 1836, avant que le premier marché couvert ne s’y installe quelques décennies plus tard. L’histoire est donc omniprésente dans ce vaste espace de

3 000 m2, et la municipalité tient à conserver une trace de son passé… Si les allées sont désormais dégagées, tout n’a pas été si simple pour les équipes à l’œuvre, puisqu’il a fallu commencer par débarrasser des tonnes de gravats et dé- bris d’anciens travaux, tout en s’accommodant d’un accès difficile.

On distingue des briques rouges au plafond, vestige de la cathédrale Saint-Etienne

Des pierres de Vianne pour conserver l’identité

« Ça a été le plus gros du travail, et c’est seulement une fois tout cela terminé que la remise en état des poteaux et des poutrelles métalliques complexes a pu démarrer. Certains ont même du être totalement remplacés. L’objectif était également d’améliorer la ventilation », détaille Jérôme Marguerettaz, technicien au service Bâtiments de la mairie assurant le suivi du chantier. Au total, 140 poutrelles ont été modifiées, en plus d’une centaine de poteaux. Pour conserver l’identité du lieu, des pierres de Vianne ont été utilisées, grâce à une proximité simplifiant l’acheminement jusqu’à Agen. « Nous avions déjà travaillé avec eux pour la cathédrale, et nous les avons également sollicités pour l’aménagement de l’arrière-cour de la mairie », ajoute Clémence Brandolin-Robert. Ces travaux d’ampleur, invisibles aux yeux des citoyens, mais importants pour leur sécurité, s’achèveront à la mi-janvier 2022. Au total, près de 765 000 € ont été engagés pour la totalité du chantier, mobilisant six entreprises sur l’ensemble des compétences requises. Par la suite, un suivi annuel de la structure du plancher est prévu.

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