Les premiers pas de députée d’Annick Cousin

C’est avec enthousiasme qu’Annick Cousin, nouvelle députée (RN) de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne, assume son rôle, novice, de défenseure du territoire.

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Elue conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine en 2021, Annick Cousin a changé de cap en juin dernier en étant élue députée de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne. Avec Hélène Laporte,
désignée sur la deuxième circonscription, elle fait partie des 89 députés Rassemblement national. Le parti de Marine Le Pen dispose pour la première fois de son histoire d’un groupe parlementaire au sein de l’Assemblée. « Marine a l’expérience des institutions, explique la néo-députée. Elle est là pour manager le groupe avec un véritable rôle de chef d’orchestre. Elle nous félicite et nous corrige quand il le faut. Nous sommes pour beaucoup issus de la société civile et nous ne demandons qu’à apprendre. L’objectif est d’avoir un groupe constructif et cohérent, avec le souci du bon sens et qui va porter la parole des territoires qu’il représente. Nous sommes la première véritable opposition de droite car nous devons jouer avec les girouettes que sont les députés Les Républicains. » Un jeu politique qu’a découvert celle qui travaillait dans l’administration hospitalière. « Le monde de l’hémicycle, c’est du théâtre. Avec mon œil neuf, je vois des rouages que je ne soupçonnais pas. Au niveau local, le candidat de la NUPES n’a toujours pas digéré sa défaite et on voit
qu’à l’Assemblée, c’est la même chose.Il y a beaucoup de cirque dans leurs rangs. Je me demande s’ils veulent véritablement aider la population. De notre côté, nous nous rappelons par qui nous avons été élus. Nous voulons mettre en place une politique constructive. A titre d’exemple, l’objectif n’est pas de donner
un blanc-seing au Gouvernement mais si nous estimons que le budget qui va être débattu dans les jours qui viennent, va dans le bon sens, nous voterons en sa faveur. »

« Nous voulons agir pour notre territoire »

Même son de cloche au niveau local où Annick Cousin affirme sa volonté d’ouverture avec l’ensemble des acteurs politiques. « J’ai déjà rencontré le Préfet et nous travaillons en bonne intelligence avec Michel Lauzzana (député Renaissance) mais aussi les sénateurs et les maires. Il faut avoir en tête que nous voulons agir pour notre territoire. Nous voulons tendre la main à toutes les personnes qui ne nous tournent pas le
dos. »
Membre de la commission développement durable et aménagement du territoire, la députée a déjà été interpellée sur la problématique de la désertification médicale. « Si on veut que des professionnels de santé s’installent sur le long terme, nous devons aussi penser à la nécessité de les implanter dans la vie locale. Il est donc primordial d’avoir sur le territoire toute une somme de services qui pourront subvenir à leurs besoins. » Toujours sur ce sujet du médical, Annick Cousin a d’ailleurs été sollicitée par des élus du Fumélois. « On m’a notamment fait remonter que l’installation d’un scanner au Pôle de santé, pourtant financée, restait en attente d’un accord de l’ARS. Il faut que cette situation se débloque car c’est un outil essentiel à la population. Je peux citer en exemple de nombreuses personnes qui ont été exposées à l’amiante, notamment à l’usine de Fumel et qui ont besoin d’un suivi médical régulier. » Entre les séances à l’Assemblée et en commission, puis les temps de présence sur la circonscription, les semaines sont chargées pour Annick Cousin, plus motivée que jamais.
« Je suis une militante courageuse et qui déborde d’énergie. Je sais que le député est la personne qu’on va voir car c’est celui qui peut remonter les doléances au plus haut sommet de l’Etat. Je souhaite porter la parole de ceux qui ne l’ont jamais. »

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