L’agroalimentaire au cœur de l’emploi cette semaine

Jusqu'à vendredi, l'emploi dans le secteur agroalimentaire sera mis à l'honneur dans toute la France. L'Agropole, élément moteur dans le domaine en Nouvelle-Aquitaine n'y échappe pas et compte remettre les métiers de l'agro à la mode.

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La France est la deuxième plus grosse industrie agroalimentaire d’Europe. Sur le territoire, il s’agit du premier employeur industriel, il compte plus de 17 000 entreprises et transforme 70 % de la production agricole française. En Lot-et-Garonne, l’Agropole qui pour rappel, est le premier technopole spécialisé en agroalimentaire, participe activement au développement des filières de cette industrie. « Ce secteur, c’est l’histoire de projets de petites entreprises avec un véritable ancrage territorial et la possibilité de grandir avec le temps. C’est tout un savoir-faire local qui est au centre de la conversation quand on parle d’agro-industrie », explique Arnaud Devulder, directeur de production de l’entreprise Cité Gourmande. Cette semaine nationale de l’emploi permet de mettre tout un secteur au premier plan en favorisant la création d’emplois. « Déjà 13 000 offres ont été collectées récemment par Pôle Emploi à l’échelle de la région », détaille Alain Mauny, directeur régional de Pôle Emploi Nouvelle-Aquitaine. L’Agropole met l’accent sur la diversité des métiers et compétences recherchées. « On possède 80 métiers différents et on a beaucoup d’atouts à faire valoir. On recherche autant des responsables, que des personnes dans la qualité ou en activité de support. Des emplois qui mèneraient dans « la majorité des cas au CDI. »

Rencontre, échanges et projets

Dans cette quête de recrutement massive durant ces cinq jours, Pôle Emploi organise 42 événements dans la région. En Lot-et-Garonne, un rendez-vous est programmé le 17 novembre prochain de 9h à midi à la distillerie du Grand Nez. « Les candidats pourront mieux découvrir les postes et plans de travail des équipes mobilisées sur le territoire. Il faut comprendre qu’aujourd’hui, les employeurs élargissent leurs critères en utilisant la méthode de recrutement par simulation, en travaillant seulement sur les habilités des personnes, plutôt que sur leurs études. Tout le monde peut s’y retrouver », assure Alain Mauny. Du côté de l’Agropole, son directeur Sylvain Pineau a mis en place il y a déjà quelques années un vaste projet d’emploi sous trois volets. Tout d’abord, les forums de recrutement de l’Agropole connaissent chaque année un véritable succès. Conçue avec tous les chefs d’entreprises du technopole, cette demi-journée a permis de réunir 250 offres d’emploi pour plus 350 candidats présents physiquement. L’événement devrait revenir très prochainement. Ensuite, un BTS de maintenance des systèmes a vu le jour il y a un an et demi au lycée Jean Monnet de Foulayronnes. « C’est un collectif de sept entreprises qui a pu mettre le projet sur pied. Bien que cela soit un métier décrié, il connaît un grand succès chez les jeunes avec 150 % de chances d’avoir un job à la clé », rassure le directeur de l’Agropole. Enfin, une démarche de collaboration avec les lycées et écoles de formation a été lancée pour concevoir une marque départementale sans dénaturer celles des entreprises. A terme, ces éléments permettraient de donner un second souffle à l’agroalimentaire, tout en « promouvant ceux qui nous nourrissent ».

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