Si la situation n’est pas revenue au beau fixe, c’est néanmoins une bouffée d’air frais pour le Lot-et-Garonne. Après un automne et un hiver peu pluvieux qui avaient créées une inquiétude certaine, notamment avec une Garonne plus basse que jamais. Sur les quinze premiers jours de février, 1,3 mm d’eau étaient tombés contre 52 habituellement.
Une situation qui avait fait monter des craintes quant au niveau des nappes phréatiques pour l’été 2023, mais aussi tendu la situation du côté des agriculteurs et de l’Etat à propos des lâchers d’eau depuis les lacs de retenue.
Des « pluies efficaces » en mars
Si le cumul des précipitations sur la période est resté relativement bas comparé aux normales de 1991 à 2020, il a néanmoins permis au sols lot-et-garonnais de revenir dans une situation proche de la normale, notamment grâce au cumul de précipitation dites « efficaces » avec entre 100 et 200 mm de ces précipitations de mars à septembre 2023. (La pluie qui rejoint le sol, participant ainsi aux écoulements et à l’alimentation des eaux souterraines, NDLR). Les précipitations assez abondantes en mars ont permis de ré-humidifier les sols sur une grande partie du pays. L’indice d’humidité des sols qui avait atteint des bas records début mars, a retrouvé mi-mars des valeurs proches de la normale. Au 1er avril, la situation des sols est conforme à la saison à l’échelle de la France.
Par la suite, les sols superficiels se sont humidifiés sur une grande partie de l’Hexagone, notamment en Lot-et-Garonne et sont revenus à un taux d’humidité des sols autour de la normale. L’indice d’humidité, quant à lui, est excédentaire là-aussi dans le département.
Sur les trois derniers mois, la sécheresse des sols superficiels s’est atténuée par endroits et notamment en Nouvelle-Aquitaine et en Lot-et-Garonne.
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